Carney convoque le Cabinet pour les pourparlers commerciaux entre le Canada et les États-Unis 2025, tensions au Moyen-Orient

Olivia Carter
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Dans une initiative sans précédent qui souligne la gravité des tensions commerciales actuelles, le Premier ministre Mark Carney a programmé une réunion virtuelle urgente avec ses ministres de premier plan aujourd’hui pour aborder les négociations de plus en plus tendues sur les tarifs entre le Canada et les États-Unis, ainsi que l’escalade du conflit au Moyen-Orient.

Cette rencontre ministérielle de haut niveau survient alors que les négociateurs canadiens font face à une pression croissante à Washington, où les pourparlers sont au point mort concernant les tarifs controversés sur l’automobile et l’agriculture imposés par l’administration Harris plus tôt cette année. Des sources au sein du Bureau du Premier ministre confirment que la ministre du Commerce, Mary Ng, informera ses collègues du Cabinet sur ce qu’un haut fonctionnaire a décrit comme “l’environnement commercial le plus difficile entre nos nations depuis des décennies.”

“Il ne s’agit plus simplement de tarifs,” a déclaré Dre Amelia Richardson, directrice de l’Institut canadien d’analyse économique. “Nous assistons à une restructuration fondamentale de la relation économique nord-américaine à un moment où les chaînes d’approvisionnement mondiales sont déjà soumises à d’énormes tensions.”

Les discussions devraient se concentrer sur les mesures de représailles potentielles du Canada si les négociations ne produisent pas de percée d’ici l’échéance de septembre. Des documents obtenus par CO24 révèlent que le gouvernement a préparé une liste ciblée d’importations américaines d’une valeur d’environ 17,8 milliards de dollars qui pourraient faire l’objet de contre-mesures, stratégiquement concentrées sur des régions politiquement sensibles aux États-Unis.

Le Cabinet recevra également un briefing de sécurité complet sur la détérioration de la situation au Moyen-Orient, où le personnel militaire canadien reste déployé dans le cadre d’efforts multilatéraux de maintien de la paix. La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, doit présenter des initiatives diplomatiques visant à désamorcer les tensions régionales suite aux incidents transfrontaliers de la semaine dernière.

“La convergence des différends commerciaux avec notre plus grand partenaire et l’instabilité croissante dans des régions critiques crée une tempête parfaite pour les décideurs canadiens,” a noté l’ancien ambassadeur aux États-Unis, David MacNaughton, dans une entrevue exclusive avec CO24 News.

Les implications économiques planent largement sur les discussions. Les dernières projections de la Banque du Canada suggèrent que des frictions commerciales prolongées pourraient réduire la croissance du PIB de 0,4 point de pourcentage au cours de la prochaine année fiscale, forçant potentiellement une réévaluation des plans de dépenses d’infrastructure récemment annoncés par le gouvernement fédéral.

Les chefs de l’opposition ont critiqué la gestion des relations avec les États-Unis par le gouvernement Carney, le chef conservateur Pierre Poilievre qualifiant la situation d'”échec diplomatique de proportions historiques” lors de la période des questions d’hier. Pendant ce temps, le chef du NPD Jagmeet Singh a exhorté le gouvernement à prioriser les protections pour les travailleurs canadiens potentiellement affectés par les perturbations commerciales.

La session virtuelle du Cabinet coïncide également avec la publication par Statistique Canada de données décevantes sur la fabrication montrant un déclin de 2,7% de la production en juin, largement attribué à l’incertitude entourant les relations commerciales Canada-États-Unis.

Alors que les responsables canadiens se préparent pour une autre ronde de négociations à enjeux élevés à Washington la semaine prochaine, la question fondamentale demeure : notre partenariat économique de longue date peut-il résister aux pressions des politiques de plus en plus protectionnistes, ou sommes-nous témoins du début d’une nouvelle ère plus prudente dans les relations commerciales nord-américaines?

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