Augmentation de l’Allocation canadienne pour enfants 2025 commence vendredi

Olivia Carter
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Les familles canadiennes verront une augmentation bienvenue dans leurs comptes bancaires à partir de ce vendredi, alors que le gouvernement fédéral met en œuvre son augmentation annuelle du programme d’Allocation canadienne pour enfants (ACE), ajustant les paiements pour suivre le rythme de la hausse du coût de la vie à travers le pays.

L’amélioration, qui prend effet le 20 juillet 2025, portera la prestation annuelle maximale à 7 437 $ par enfant de moins de six ans et à 6 275 $ par enfant âgé de six à 17 ans. Cela représente une augmentation d’environ 2,2 % par rapport à la structure de paiement de l’année dernière, reflétant les taux d’inflation actuels au Canada.

« Cet ajustement arrive à un moment crucial pour de nombreux ménages canadiens qui naviguent encore dans les incertitudes économiques », a déclaré la ministre des Finances Chrystia Freeland lors de l’annonce d’hier. « En indexant ces prestations à l’inflation, nous nous assurons que les familles ne perdent pas de pouvoir d’achat à mesure que les coûts augmentent. »

Le programme ACE, introduit en 2016 comme un paiement mensuel non imposable, est devenu une pierre angulaire du soutien financier aux familles au Canada, versant environ 25 milliards de dollars annuellement aux familles admissibles. Selon Statistique Canada, le programme a contribué à une réduction de 20 % des taux de pauvreté infantile depuis sa mise en œuvre.

Pour Samantha Chen, mère de trois enfants à Toronto, l’augmentation offre une marge de manœuvre essentielle. « Avec les coûts de l’épicerie, du logement et de la garde d’enfants qui grimpent tous, chaque dollar supplémentaire aide », a confié Chen à CO24 News. « Cela signifie moins de stress pour couvrir les besoins de base et peut-être même mettre quelque chose de côté pour l’éducation de mes enfants. »

Le montant de la prestation que chaque famille reçoit dépend de plusieurs facteurs, notamment le revenu du ménage, le nombre d’enfants et l’âge des enfants. Les familles dont le revenu annuel est inférieur à 34 000 $ reçoivent la prestation maximale, les paiements diminuant progressivement à mesure que le revenu augmente. Le programme disparaît complètement pour les familles à revenu élevé.

Les analystes économiques des principales banques canadiennes ont généralement loué la structure du programme. « L’ACE représente l’un des outils de réduction de la pauvreté les plus efficaces de notre filet de sécurité sociale », a expliqué Michael Patterson, économiste à la RBC. « Le mécanisme d’indexation garantit qu’il reste efficace quelles que soient les conditions économiques. »

Cependant, des critiques de groupes de défense comme Canada Sans Pauvreté soutiennent que, bien que précieuses, les augmentations des prestations ne suivent pas le rythme des coûts réels croissants d’élever des enfants, particulièrement dans les grands centres urbains où les coûts de logement ont dépassé l’inflation.

Les gouvernements provinciaux à travers le Canada ont remarqué le succès du programme. Plusieurs provinces ont restructuré leurs propres programmes de prestations familiales pour compléter l’ACE fédérale, créant un système de soutien plus complet.

L’Agence du revenu du Canada conseille aux familles qu’elles n’ont pas besoin de faire une demande pour l’augmentation, car les ajustements seront calculés automatiquement en fonction des déclarations de revenus de 2024. Les familles qui n’ont pas produit leurs déclarations pourraient connaître des retards de paiement et sont encouragées à soumettre leurs déclarations dès que possible.

Alors que les pressions économiques continuent de mettre à l’épreuve les budgets des ménages à travers le pays, une question demeure : la formule d’indexation actuelle est-elle suffisante pour répondre aux véritables défis financiers auxquels les familles sont confrontées, ou devrions-nous envisager des réformes plus substantielles sur la façon dont nous soutenons les familles canadiennes qui élèvent la prochaine génération?

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