Frappe aérienne sur une école à Gaza tue des civils alors que 36 morts dans l’assaut en cours

Olivia Carter
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Les hurlements perçants des sirènes d’ambulances ont traversé Gaza samedi alors que les secouristes fouillaient frénétiquement les décombres de ce qui était autrefois une école servant d’abri aux Palestiniens déplacés. Les frappes aériennes israéliennes ont tué au moins 36 personnes dans l’établissement, dans le cadre d’une offensive plus large qui a fait 52 victimes à travers Gaza en une seule journée, selon les autorités médicales palestiniennes.

L’école Al-Taba’een, située dans le quartier Daraj de Gaza, était devenue le refuge de centaines de familles déjà déplacées plusieurs fois durant ce conflit de neuf mois. Des témoins décrivent des scènes d’horreur lorsque les bombes ont frappé l’établissement bondé sans avertissement aux premières heures du matin.

“Des enfants dormaient à côté de leurs parents un instant, et se sont retrouvés ensevelis sous le béton l’instant d’après,” a déclaré Mohammed Khalidi, un médecin local qui a participé aux efforts de sauvetage. “Nous retirons des corps – souvent méconnaissables – des zones où les familles avaient cherché ce qu’elles croyaient être une relative sécurité.”

L’armée israélienne a affirmé que l’école abritait un centre de commandement du Hamas, précisant que des “munitions de précision” ont été utilisées pour cibler des “opérateurs terroristes confirmés.” Cependant, le ministère palestinien de la Santé a rapporté que la plupart des victimes étaient des femmes et des enfants, avec des dizaines de blessés supplémentaires.

Cet incident représente l’une des frappes les plus meurtrières sur une école transformée en abri depuis le début du conflit en octobre dernier. L’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) a averti à plusieurs reprises qu’aucun endroit à Gaza n’est sûr, avec plus de 150 de ses installations endommagées ou détruites malgré leur statut protégé par le droit international.

“Nous assistons à la destruction systématique des infrastructures civiles,” a déclaré Sara Hamdan, une coordinatrice humanitaire récemment revenue de la région. “Les écoles, hôpitaux et abris sont touchés avec une régularité dévastatrice, ne laissant aux Palestiniens aucun moyen d’échapper à la violence.”

Au-delà de la frappe sur l’école, les forces israéliennes ont mené des opérations dans plusieurs zones de Gaza samedi. À Rafah, où plus d’un million de Palestiniens avaient cherché refuge plus tôt dans le conflit, cinq personnes ont été tuées lorsque des missiles ont frappé un immeuble résidentiel. Pendant ce temps, dans le centre de Gaza, onze décès ont été signalés après des frappes aériennes sur des zones de marché à Deir al-Balah.

Cette escalade survient alors que les médiateurs internationaux peinent à relancer les pourparlers de cessez-le-feu qui se sont effondrés plus tôt ce mois-ci. Des sources diplomatiques indiquent que les négociations sont au point mort en raison de désaccords sur la gouvernance d’après-guerre et l’échange d’otages et de prisonniers.

La situation humanitaire continue de se détériorer, le Programme alimentaire mondial signalant que les conditions de famine s’étendent dans le nord de Gaza. Les installations médicales fonctionnent à capacité minimale, manquant de médicaments et d’équipements essentiels tout en faisant face à un nombre accablant de blessés.

“Nous traitons des blessures complexes avec pratiquement rien,” a expliqué Dr. Amira Nasser de l’hôpital Al-Aqsa. “Des enfants avec des amputations traumatiques, des brûlures graves et des blessures par écrasement arrivent toutes les heures, mais nous manquons même des fournitures les plus élémentaires pour les traiter correctement.”

Le conflit a maintenant fait plus de 38 000 morts palestiniens selon les autorités sanitaires de Gaza, avec plus de 87 000 blessés. Israël rapporte 1 200 décès lors de l’attaque initiale du Hamas le 7 octobre, avec 116 otages toujours détenus à Gaza.

Alors que la nuit tombait sur Gaza samedi soir, les opérations de sauvetage se poursuivaient à la lampe torche dans l’école bombardée, les familles se rassemblant pour identifier leurs proches et récupérer ce qui restait de leurs maigres possessions.

Combien d’abris civils devront encore être détruits avant que la communauté internationale ne dépasse les simples expressions d’inquiétude pour prendre des mesures concrètes qui protègent les vies innocentes prises dans ce conflit dévastateur?

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