Opportunité d’investissement dans les actions bancaires canadiennes alors que les prix baissent

Sarah Patel
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Le secteur bancaire canadien fait face à son plus grand défi d’évaluation depuis des années, avec des cours d’actions qui ont chuté en moyenne de 11 % au cours du dernier mois seulement. Chez CO24, nous avons suivi de près cette baisse, et sous les gros titres préoccupants se cache ce qui pourrait être une rare opportunité d’achat pour les investisseurs avisés.

La Banque Royale du Canada (RY), la plus grande institution financière du pays, a glissé à 123,65 $ hier—son point le plus bas depuis janvier—suite à des résultats décevants au deuxième trimestre qui ont révélé que la croissance des prêts hypothécaires avait ralenti à seulement 2,1 % par rapport à l’année précédente. Ce schéma s’est répété dans toutes les « six grandes » banques canadiennes, avec Toronto-Dominion (TD) et la Banque de Montréal (BMO) affichant également des évaluations au plus bas depuis plusieurs années.

« Nous assistons à une véritable remise à zéro de la façon dont le marché évalue les actions bancaires canadiennes », explique Margaret Chen, gestionnaire de portefeuille chez Fidelity Investments Canada. « L’incertitude des taux d’intérêt combinée au refroidissement des marchés immobiliers a créé des préoccupations légitimes, mais les fondamentaux demeurent remarquablement solides par rapport aux normes historiques. »

Ces fondamentaux racontent une histoire intéressante. Malgré la récente glissade, les banques canadiennes maintiennent des ratios de capital moyens de 12,9 %—nettement supérieurs aux exigences réglementaires et dépassant de nombreux homologues mondiaux. Les rendements en dividendes oscillent maintenant entre 4,7 % et 6,2 %, des niveaux rarement observés en dehors des environnements récessionistes.

La situation actuelle rappelle les précédentes ventes massives bancaires qui ont finalement récompensé les investisseurs patients. Lors de l’effondrement des prix du pétrole en 2015-2016, les actions des banques canadiennes ont chuté de près de 15 % avant de rebondir pour offrir des rendements de 48 % au cours des trois années suivantes. De même, les acheteurs d’après la crise financière de 2008 qui sont entrés sur le marché quand la peur était à son comble ont vu leurs investissements plus que tripler au cours de la décennie suivante.

Ce qui rend l’opportunité d’aujourd’hui particulièrement remarquable est le décalage entre la performance des banques et les cours des actions. Bien que la croissance hypothécaire ait effectivement ralenti, les revenus de gestion de patrimoine ont augmenté de 7,3 % dans l’ensemble du secteur, et les prêts commerciaux continuent de croître à des taux sains.

« Les banques canadiennes ont constamment démontré leur capacité à naviguer dans les cycles économiques mieux que presque n’importe quel système bancaire mondial », affirme Robert Williams, stratège en chef des marchés chez RBC Marchés des Capitaux. « Les évaluations actuelles suggèrent que le marché anticipe une récession importante qui, selon les indicateurs économiques actuels, semble peu susceptible de se matérialiser. »

Pour les investisseurs qui envisagent un point d’entrée, les analystes suggèrent une approche stratégique. Plutôt que d’essayer de chronométrer le fond absolu, l’investissement périodique dans des positions au cours des prochains mois pourrait fournir une exposition équilibrée à mesure que les marchés se stabilisent. De plus, les FNB à forte composante bancaire comme le FNB BMO d’actions privilégiées de sociétés canadiennes (ZEB) offrent une diversification dans toutes les principales institutions financières canadiennes.

La question cruciale demeure : s’agit-il vraiment d’une opportunité d’achat, ou y a-t-il des préoccupations structurelles légitimes auxquelles les banques canadiennes sont confrontées ? La réponse se situe probablement quelque part entre les deux, mais l’histoire suggère que lorsque ces piliers de premier ordre se négocient à 8-9 fois les bénéfices avec des rendements en dividendes supérieurs à 5 %, les investisseurs à long terme ont généralement été récompensés pour leur courage.

Pour plus d’informations sur les tendances du marché et les opportunités d’investissement, visitez CO24 Affaires ou consultez notre dernière analyse financière sur CO24 Dernières Nouvelles.

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