Les tarifs de Trump sur l’acier et l’aluminium doublés à 50% en 2025

Olivia Carter
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Dans une escalade dramatique de son programme commercial protectionniste, l’ancien président Donald Trump a mis en œuvre de nouveaux tarifs douaniers sur les importations d’acier et d’aluminium, doublant les taux à un niveau sans précédent de 50%. Cette mesure, entrée en vigueur hier, a immédiatement secoué les marchés internationaux et suscité des inquiétudes quant à une imminente guerre commerciale mondiale.

L’augmentation des tarifs représente une intensification significative des politiques commerciales “America First” de Trump. Lors de son premier mandat, Trump avait imposé des tarifs de 25% sur l’acier et de 10% sur les importations d’aluminium en vertu de la section 232 de la Loi sur l’expansion commerciale, citant des préoccupations de sécurité nationale. Le doublement de ces taux à 50% marque une nouvelle position agressive que les responsables de l’administration affirment “revitaliser la fabrication américaine”.

“Ces tarifs étaient attendus depuis longtemps”, a déclaré Trump lors d’une visite dans une usine de fabrication en Pennsylvanie hier. “Les pays étrangers profitent des travailleurs américains depuis des décennies. Aujourd’hui, nous mettons l’Amérique au premier plan et nous rapatrions nos emplois.”

Les analystes économiques, cependant, mettent en garde contre de graves conséquences. “L’impact immédiat sera l’augmentation des coûts pour les fabricants américains qui dépendent des métaux importés”, explique Dr. Eleanor Martinez, économiste en chef à l’Institut de politique économique de Toronto. “Ces coûts seront inévitablement répercutés sur les consommateurs sous forme de prix plus élevés pour tout, des automobiles aux appareils électroménagers.”

Le Canada, qui exporte environ 4,3 milliards de dollars d’acier et 2,8 milliards de dollars d’aluminium aux États-Unis chaque année, risque d’être particulièrement touché. Le ministre des Finances David Chen a qualifié les tarifs de “profondément préoccupants” et a confirmé que le gouvernement canadien envisage des contre-mesures proportionnelles.

La communauté d’affaires mondiale a réagi avec alarme. Les principaux indices boursiers ont fortement chuté après l’annonce, le Dow Jones Industrial Average perdant plus de 450 points. L’indice composé S&P/TSX canadien a connu sa plus forte baisse en une seule journée depuis 14 mois.

La réaction internationale a été rapide et condamnatoire. L’Union européenne a déjà déposé une plainte formelle auprès de l’Organisation mondiale du commerce, tandis que le ministère chinois du Commerce a qualifié cette mesure de “harcèlement économique” et promis des mesures de rétorsion. Le Mexique, un autre partenaire commercial majeur, a annoncé qu’il mettrait en œuvre des droits compensateurs sur les produits agricoles américains.

Les experts de l’industrie prévoient d’importantes perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales. “Nous assistons à une restructuration fondamentale des marchés internationaux des métaux”, a déclaré Ricardo Vasquez, analyste commercial principal chez Global Market Strategies. “Les entreprises devront rapidement reconsidérer leurs stratégies d’approvisionnement et leurs lieux de production.”

Pour les fabricants canadiens, l’impact pourrait être grave. L’Association canadienne des producteurs d’acier estime que les tarifs pourraient mettre en péril jusqu’à 40 000 emplois dans les régions productrices d’acier comme Hamilton, Sault Ste. Marie et certaines parties du Québec. Les producteurs d’aluminium du nord du Québec et de la Colombie-Britannique font face à des défis similaires.

“Il ne s’agit pas seulement de métaux”, note l’analyste politique Jennifer Woodward. “Ces tarifs représentent un changement plus large vers un nationalisme économique qui pourrait fondamentalement modifier le système commercial d’après-guerre basé sur la coopération multilatérale.”

Alors que les nations s’empressent de réagir et que les marchés s’adaptent à cette nouvelle réalité, la question pressante demeure : sommes-nous témoins du début d’une guerre commerciale mondiale qui pourrait saper des décennies d’intégration économique, ou des négociations pragmatiques finiront-elles par prévaloir dans un ordre mondial de plus en plus fragmenté?

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