Le premier ministre Ford critique les tarifs douaniers de Trump sur l’acier canadien en 2024

Olivia Carter
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Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a vivement critiqué la décision de l’ancien président américain Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers élevés de 50 % sur l’acier canadien, affirmant que cette mesure viole un accord verbal entre les deux pays.

“Je suis extrêmement déçu du président Trump. Il a rompu un accord verbal,” a déclaré Ford lors d’une conférence de presse à Queen’s Park mardi. Cette critique inhabituellement directe du premier ministre survient alors que les responsables canadiens s’empressent de répondre à ce que beaucoup considèrent comme une attaque économique inattendue contre une industrie canadienne clé.

Ford a révélé qu’il avait communiqué directement avec Trump et son équipe au sujet de cette question, soulignant que le Canada devrait être exempté de telles mesures. “Nous ne sommes pas le problème,” a insisté Ford, précisant que le Canada représente un partenaire commercial crucial plutôt qu’une menace pour les intérêts américains.

La frustration du premier ministre ontarien était palpable lorsqu’il a décrit la production d’acier canadienne comme “la plus propre au monde,” la comparant aux pratiques de fabrication dans des pays comme la Chine et l’Inde. “Nous produisons de l’acier qui génère quatre fois moins d’émissions par rapport à d’autres pays,” a affirmé Ford, remettant en question la logique derrière le ciblage des producteurs canadiens.

Les analystes économiques du CO24 Affaires estiment que ces tarifs pourraient potentiellement dévaster des communautés dans toute la région industrielle de l’Ontario, où la production d’acier constitue l’épine dorsale de plusieurs économies régionales. Hamilton, Sault Ste. Marie et d’autres villes productrices d’acier font maintenant face à une incertitude significative.

Le gouvernement fédéral a également exprimé son inquiétude, la ministre du Commerce Mary Ng qualifiant les tarifs d'”inacceptables” et promettant de “défendre les travailleurs canadiens.” Ce développement représente une détérioration marquée des relations canado-américaines, rappelant les tensions durant la précédente administration Trump.

Les représentants de l’industrie avertissent que les tarifs pourraient perturber les chaînes d’approvisionnement intégrées qui se sont développées au cours des décennies. “Il ne s’agit pas seulement d’acier,” a expliqué Catherine Cobden, présidente de l’Association canadienne des producteurs d’acier. “Il s’agit de milliers d’emplois et de dizaines de communautés qui dépendent de cette relation commerciale.”

Les observateurs politiques de CO24 Politique notent que cela représente un défi important pour le premier ministre Justin Trudeau, qui doit maintenant naviguer dans des eaux commerciales de plus en plus complexes tout en faisant face à la pression intérieure pour protéger les travailleurs canadiens.

Le moment est particulièrement problématique alors que les deux pays se préparent à une transition dans le leadership américain. Bien que les responsables canadiens aient ouvert des canaux diplomatiques pour discuter de la question, l’incertitude entourant l’approche de Trump concernant les accords commerciaux internationaux plane sur ces discussions.

Alors que les producteurs d’acier canadiens calculent l’impact potentiel de ces mesures punitives, la question fondamentale demeure : le partenariat économique de longue date entre le Canada et les États-Unis peut-il résister à la pression de politiques de plus en plus protectionnistes, ou sommes-nous témoins d’une refonte fondamentale des relations commerciales nord-américaines?

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