Chef d’accusation d’attentat à la bombe contre un ancien terroriste canadien à Montréal

Olivia Carter
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Un Canadien précédemment condamné pour liens avec Al-Qaïda fait face à de nouvelles accusations

Dans un développement inquiétant qui souligne les défis persistants de l’extrémisme et de la sécurité nationale, un citoyen canadien ayant des antécédents de condamnations pour terrorisme fait à nouveau face à de graves accusations criminelles. Mohamed Khader, qui a précédemment purgé une peine aux États-Unis pour avoir fourni un soutien matériel à Al-Qaïda, a été arrêté jeudi à Montréal suite à une série de menaces à la bombe qui ont déclenché des évacuations dans toute la ville.

Selon des sources de CO24 News proches de l’enquête, Khader aurait proféré au moins sept menaces visant des édifices gouvernementaux, des centres de transport et des lieux de culte sur une période de deux semaines au début octobre. Ces menaces, que les autorités ont décrites comme “crédibles et méticuleusement planifiées“, ont provoqué des interventions d’urgence qui ont perturbé des services essentiels et causé une inquiétude généralisée dans la population.

“L’accusé a démontré une compréhension sophistiquée des vulnérabilités de sécurité et des protocoles d’intervention d’urgence”, a déclaré la surintendante de la GRC Marie Leblanc lors d’une conférence de presse vendredi matin. “Chaque menace était conçue pour maximiser les perturbations et susciter la peur dans des communautés spécifiques.”

L’histoire de Khader avec l’extrémisme remonte à 2011, lorsque les autorités américaines l’ont arrêté à Buffalo, New York, pour avoir fourni un soutien financier et logistique à des membres d’Al-Qaïda. Il a ensuite été condamné à huit ans de prison fédérale avant d’être expulsé vers le Canada en 2018. À son retour, il a été placé sous un engagement de ne pas troubler l’ordre public qui imposait des restrictions strictes sur ses activités et communications, y compris des interdictions d’utilisation d’Internet et de voyager.

Canada News a appris que malgré ces restrictions, Khader aurait réussi à établir de nouvelles connexions avec des réseaux extrémistes en ligne. Des documents judiciaires révèlent que les enquêteurs ont découvert des communications cryptées entre l’accusé et des individus associés à des organisations terroristes connues au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Les accusations actuelles—qui comprennent proférer des menaces, méfait public et infractions liées au terrorisme—soulèvent d’importantes questions sur l’efficacité des systèmes de surveillance canadiens pour les personnes ayant des antécédents de terrorisme. Des experts en sécurité ont exprimé leur préoccupation concernant les lacunes apparentes dans la supervision qui ont permis à Khader d’orchestrer présumément ces menaces.

“Cette affaire illustre les défis auxquels font face nos services de sécurité”, a expliqué Dr. Simon Fraser, directeur de l’Institut canadien d’études sur la sécurité. “Nous voyons des individus ayant des connexions extrémistes antérieures s’adapter aux protocoles de surveillance et trouver de nouvelles façons de poursuivre des activités nuisibles.”

L’impact économique des menaces à la bombe a été substantiel, selon les évaluations préliminaires des analystes de CO24 Business. Chaque évacuation a entraîné environ 450 000 $ en perte de productivité et en coûts d’intervention d’urgence, avec un dommage économique total estimé à plus de 3 millions de dollars.

La mairesse de Montréal, Sophie Tremblay, a condamné ces menaces, soulignant le bilan psychologique sur les communautés touchées. “Au-delà des dommages économiques, ces incidents créent un traumatisme durable et minent le sentiment de sécurité que tous les résidents méritent”, a-t-elle déclaré lors d’une réunion communautaire samedi.

L’affaire de Khader revient devant le tribunal mardi prochain pour une audience de libération sous caution, bien que les procureurs aient indiqué qu’ils s’opposeront à sa libération, citant la gravité des accusations et ses antécédents de connexions extrémistes. S’il est reconnu coupable de tous les chefs d’accusation, il pourrait faire face à jusqu’à 14 ans de prison.

Alors que notre société continue de naviguer dans des défis de sécurité complexes, nous devons nous demander: comment le Canada peut-il équilibrer plus efficacement les libertés civiles avec la surveillance nécessaire des personnes ayant des antécédents terroristes, et quelles ressources supplémentaires nos agences de sécurité pourraient-elles requérir pour prévenir des incidents similaires à l’avenir?


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