Début de la phase 2 du projet de LRT : Fermetures de routes dans la vallée Ouest d’Edmonton

Olivia Carter
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Le cœur d’Edmonton fait face à une transformation majeure alors que la deuxième phase de l’ambitieux projet de TLR Valley Line Ouest entre dans une étape critique de construction cette semaine. À partir de lundi, automobilistes et piétons rencontreront d’importantes fermetures de routes à l’intersection achalandée de l’avenue 104 et de la rue 107, marquant le début de ce que les responsables municipaux décrivent comme “la période la plus perturbante” de l’expansion du transport en commun qui s’étend sur plusieurs années.

“Cela représente un moment charnière dans l’évolution du transport en commun d’Edmonton,” explique Brad Smid, directeur de Valley Line, lors d’une entrevue sur le chantier. “Bien que nous reconnaissions les inconvénients temporaires créés par ces fermetures, elles sont essentielles pour construire une infrastructure qui servira les Edmontoniens pendant des générations.”

La fermeture va rediriger des milliers de navetteurs quotidiens tandis que les équipes commencent à poser les bases de l’expansion ouest de la Valley Line. Selon les données de la Ville d’Edmonton, environ 30 000 véhicules empruntent habituellement cette intersection chaque jour, soulignant l’impact considérable que ces fermetures auront sur la circulation au centre-ville.

Les ingénieurs de la circulation ont mis en place des itinéraires de détour complets, avec la circulation en direction est sur l’avenue 104 étant dirigée vers le sud sur la rue 109, tandis que la circulation en direction ouest suivra l’avenue 102. Les responsables municipaux soulignent que ces alternatives soigneusement planifiées visent à minimiser la congestion tout en permettant aux équipes de construction de travailler efficacement.

“Nous avons coordonné de façon intensive avec les services d’urgence pour garantir que les temps d’intervention restent optimaux tout au long de cette phase de construction,” note Smid. “La sécurité demeure notre plus haute priorité tant pour le public que pour notre personnel de construction.”

La Valley Line Ouest représente un investissement de 2,6 milliards de dollars dans la mobilité future d’Edmonton, reliant le centre-ville à Lewis Farms avec 14 nouveaux arrêts le long du trajet de 14 kilomètres. Une fois achevée, la ligne promet de transformer la façon dont les résidents accèdent à des destinations clés, notamment le West Edmonton Mall, l’hôpital Misericordia et plusieurs quartiers en développement.

Les commerces locaux le long du trajet de construction ont exprimé des réactions mitigées. Maya Halabi, propriétaire d’un café près de l’intersection touchée, partage ses préoccupations concernant les impacts immédiats : “Nous sommes certainement inquiets de la diminution de la circulation piétonnière, mais nous comprenons les avantages à long terme. La ville a été proactive dans sa communication avec nous, ce qui aide à planifier.”

Les calendriers de construction indiquent que ces fermetures spécifiques resteront en vigueur jusqu’en novembre 2024, bien que l’ensemble de la Valley Line Ouest ne devrait pas être opérationnel avant 2027. Ce calendrier reflète la complexité d’intégrer une nouvelle infrastructure de train léger dans des corridors urbains établis.

Le projet intègre plusieurs éléments de conception innovants, notamment une technologie à plancher bas qui élimine le besoin de quais surélevés et crée des options d’embarquement plus accessibles. Les considérations environnementales ont également été prioritaires, avec des plans d’aménagement paysager extensif et des systèmes durables de gestion des eaux pluviales le long du parcours.

La stratégie plus large de transport en commun d’Edmonton positionne la Valley Line comme une pierre angulaire des efforts visant à réduire les émissions de carbone et à offrir des alternatives viables à l’utilisation de véhicules personnels.

Alors que les Edmontoniens s’adaptent à ces changements importants, une question émerge qui va au-delà des inconvénients temporaires : ce projet d’infrastructure transformateur réussira-t-il à orienter la culture de transport de la ville vers des options plus durables, ou les difficultés de la construction renforceront-elles la dépendance à l’automobile chez les navetteurs frustrés?

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