Les chatons thérapeutiques du village de la démence en C.-B. apportent de la joie aux résidents

Olivia Carter
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Le son de petites pattes trottinant sur le sol se mêle aux doux rires et aux murmures ravis au Village Langley, une communauté innovante de soins pour personnes atteintes de démence en Colombie-Britannique. Ici, un programme thérapeutique non conventionnel impliquant des chatons en famille d’accueil crée des moments de connexion remarquables pour les résidents vivant avec des troubles de la mémoire.

“La transformation est immédiate et profonde,” explique Adrienne Alford-Burt, directrice générale du Village. “Des résidents qui pourraient être renfermés ou agités deviennent complètement présents et engagés lorsqu’ils tiennent ces chatons. Nous sommes témoins de souvenirs qui refont surface et de barrières de communication qui se dissolvent.”

Le programme novateur, développé en partenariat avec la Société de protection des animaux de Langley (LAPS), amène de jeunes chatons en famille d’accueil dans l’établissement spécialisé en soins de démence plusieurs fois par mois. Ces visiteurs félins sont devenus une composante intégrale de l’approche centrée sur la personne de la communauté en matière de soins de la mémoire.

Ce qui rend cette initiative particulièrement précieuse, c’est son avantage mutuel. Alors que les résidents vivent des connexions thérapeutiques, les chatons reçoivent une socialisation et des soins cruciaux avant de trouver des foyers permanents. Cette relation symbiotique souligne comment les connexions intergénérationnelles – même entre espèces – peuvent créer des expériences significatives pour les populations vulnérables.

“Nous avons documenté des diminutions significatives de l’anxiété et de l’agitation suite à ces visites,” note Dr. Elroy Jespersen, responsable du développement du Village avec Verve Senior Living. “Pour les personnes vivant avec la démence, les connexions émotionnelles restent souvent intactes même si les capacités cognitives changent. Ces chatons fournissent une stimulation tactile et un engagement émotionnel que les médicaments ne peuvent simplement pas reproduire.”

L’équipe de CO24 News a observé directement comment les visages des résidents s’illuminaient lors d’une récente séance de thérapie avec chatons. Un monsieur qui parle rarement a soudainement commencé à partager des histoires sur les chats qu’il possédait il y a des décennies, tandis qu’un autre résident qui lutte contre l’agitation est resté paisiblement assis pendant près d’une heure, caressant doucement un chaton endormi.

Des recherches publiées dans la Revue canadienne du vieillissement ont démontré que la thérapie assistée par les animaux peut réduire considérablement les symptômes de dépression et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de démence. L’approche du Village pousse ce concept plus loin en l’intégrant dans leur modèle de maisonnée, où les résidents vivent dans des environnements petits et familiers conçus pour maximiser l’indépendance et la dignité.

“Ce qui est particulièrement beau dans le programme des chatons, c’est la façon dont il crée des moments de joie dans le présent,” explique Catharine Haywood-Farmer, coordinatrice des loisirs du Village. “Les soins de la démence se concentrent souvent sur la gestion du déclin, mais ces interactions nous rappellent que des connexions significatives restent possibles à chaque étape du parcours.”

Le succès de ce programme soulève des questions importantes sur les approches innovantes en matière de soins aux aînés à travers le Canada. Alors que notre population vieillit et que les taux de démence augmentent, les programmes de thérapie animale pourraient-ils devenir une pratique standard dans les établissements de soins à l’échelle nationale? Les preuves du Village suggèrent certainement que parfois, les thérapies les plus efficaces viennent dans les plus petits formats.

Alors que nous réfléchissons à l’avenir des soins de la démence dans notre société, peut-être devrions-nous nous demander: Comment pourrions-nous adopter davantage ces approches créatives, basées sur la connexion, qui honorent la vie émotionnelle de nos aînés, même lorsque leurs souvenirs s’estompent?

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