Accès gratuit aux parcs en 2024 pour les Canadiens avec Passe Canada Forte

Olivia Carter
6 Min Read
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Dans une démarche sans précédent visant à rapprocher les Canadiens de leur patrimoine naturel, le gouvernement fédéral a lancé l’initiative Passe Canada Fort, offrant un accès gratuit aux parcs nationaux, aux lieux historiques et aux aires marines de conservation tout au long de 2024. Ce programme ambitieux arrive alors que Parcs Canada célèbre son 113e anniversaire, créant des opportunités inédites pour les citoyens d’explorer les paysages les plus précieux du pays sans barrières financières.

L’initiative est née de préoccupations croissantes concernant l’accessibilité aux espaces protégés du Canada, particulièrement alors que l’inflation et les pressions économiques ont limité les options de loisirs pour de nombreuses familles. Le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault, s’exprimant lors du lancement du programme au parc national de Banff, a souligné le double objectif derrière ce programme.

“La Passe Canada Fort représente notre engagement à garantir que chaque Canadien, quelle que soit sa situation économique, puisse vivre cette profonde connexion avec ce territoire qui façonne notre identité nationale,” a déclaré Guilbeault. “Ces espaces appartiennent à tous les Canadiens, et supprimer les frais d’entrée est une étape significative vers une véritable accessibilité.”

Le programme offre un accès complet à 171 zones protégées nationales, dont 47 parcs nationaux, 97 lieux historiques et 5 aires marines de conservation. Normalement, les frais d’entrée quotidiens varient de 8 $ à 21 $ par adulte selon l’endroit, avec une Passe Découverte annuelle coûtant environ 74 $ — des coûts qui peuvent rapidement s’accumuler pour les familles ou les visiteurs fréquents.

L’accueil initial a été extrêmement positif, le système de réservation de Parcs Canada connaissant un trafic sans précédent depuis l’annonce. Selon les données préliminaires, les demandes de réservation ont augmenté de 67 % par rapport à la même période l’année dernière, avec un intérêt particulièrement marqué pour des destinations emblématiques comme Banff, Jasper et le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard.

Les avantages économiques dépassent les économies individuelles. Les acteurs du tourisme dans les communautés adjacentes aux parcs nationaux anticipent un important stimulus économique. Une étude de l’Association de l’industrie touristique du Canada suggère que l’initiative pourrait générer jusqu’à 400 millions de dollars de revenus touristiques supplémentaires, les visiteurs prolongeant leurs séjours et augmentant leurs dépenses en hébergement, restauration et expériences locales.

Les organisations environnementales ont exprimé un soutien mesuré, saluant l’accès accru tout en mettant en garde contre les impacts potentiels d’une fréquentation plus élevée. “Nous soutenons pleinement le rapprochement de plus de Canadiens avec la nature,” a déclaré Jennifer McKay de la Fondation canadienne pour la nature sauvage. “Cependant, nous préconisons des investissements complémentaires dans l’entretien des sentiers, la gestion des déchets et l’éducation des visiteurs pour garantir que ces précieux écosystèmes restent protégés.”

Le programme s’aligne sur les stratégies gouvernementales plus larges visant à renforcer l’unité nationale à travers des expériences partagées du patrimoine naturel et culturel du Canada. Des documents gouvernementaux internes obtenus par des demandes d’accès à l’information indiquent que l’initiative fait partie d’un effort plus vaste pour construire une cohésion sociale post-pandémique grâce à l’appréciation collective des espaces protégés du Canada.

Les observateurs internationaux ont également pris note. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement a récemment mis en avant la Passe Canada Fort comme modèle d’approche pour promouvoir la sensibilisation à la conservation et la gérance environnementale grâce à un engagement public accessible.

Les communautés autochtones ont participé au développement du programme, de nombreuses Premières Nations s’associant à Parcs Canada pour améliorer les programmes d’interprétation culturelle. “Cette initiative crée des opportunités de partager notre savoir traditionnel et notre connexion à ces terres,” a expliqué l’Aîné Thomas Bearfoot, qui conseille sur la programmation interprétative au parc national de la Pointe-Pelée.

Les critiques, principalement des bancs de l’opposition, ont remis en question les implications fiscales, citant des préoccupations concernant les pertes de revenus et la pression potentielle sur l’infrastructure des parcs. Le critique conservateur de l’environnement, Michael Barrett, a appelé à la transparence concernant la façon dont les 60 millions de dollars estimés en frais d’entrée perdus seront compensés dans le budget opérationnel de Parcs Canada.

Les responsables de Parcs Canada ont répondu en soulignant des recherches suggérant qu’une fréquentation accrue mène généralement à un plus grand soutien politique pour le financement de la conservation, renforçant potentiellement la durabilité financière à long terme du système des parcs.

Alors que les Canadiens commencent à planifier leurs explorations dans le cadre de ce nouveau programme, la question demeure : cette initiative temporaire transformera-t-elle fondamentalement notre façon de valoriser et d’interagir avec notre patrimoine naturel, ou sera-t-elle considérée comme un moment éphémère d’accessibilité dans notre relation avec ces paysages chéris?

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