Le cas d’immigration au Canada du tueur iranien: Le condamné britannique remporte un nouveau recours pour rester

Olivia Carter
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Dans un revirement de situation remarquable qui a secoué le système d’immigration canadien, un ressortissant iranien précédemment condamné pour homicide involontaire au Royaume-Uni a obtenu une nouvelle opportunité de rester au Canada, malgré son passé criminel. La Cour fédérale du Canada lui a accordé une nouvelle chance de plaider sa cause, annulant une décision antérieure qui aurait entraîné son expulsion.

L’affaire concerne cet Iranien qui s’est enfui au Canada en 2017 après sa libération d’une prison britannique, où il avait purgé une peine pour avoir tué une personne lors de ce qui a été décrit comme une altercation violente. À son arrivée au Canada, il a immédiatement demandé le statut de réfugié, soutenant qu’un retour en Iran l’exposerait à un risque important de persécution.

“Cette affaire représente l’équilibre complexe entre les obligations humanitaires du Canada et les préoccupations de sécurité publique,” explique l’avocate en immigration Maria Fernandez, spécialiste des cas de réfugiés. “La cour ne dit pas qu’il peut rester de façon permanente, mais plutôt que son évaluation des risques doit être correctement examinée selon la loi.”

Initialement, les agents de l’Agence des services frontaliers du Canada ont jugé l’homme inadmissible en raison de ses antécédents criminels graves. La Commission de l’immigration et du statut de réfugié a par la suite rejeté sa demande, citant la gravité de sa condamnation au Royaume-Uni comme motif d’exclusion de la protection canadienne.

Cependant, la Cour fédérale a maintenant statué que les fonctionnaires n’ont pas évalué adéquatement son Examen des risques avant renvoi (ERAR), une évaluation cruciale qui détermine si l’expulsion exposerait quelqu’un au danger, à la torture ou à la mort dans son pays d’origine. La cour a constaté que l’évaluation initiale ne tenait pas correctement compte des preuves concernant le traitement par l’Iran des criminels et dissidents rapatriés.

Cette décision ne garantit pas à l’homme une résidence permanente au Canada, mais elle exige un nouvel examen de son cas par un autre agent d’immigration. Ce développement s’inscrit dans la lignée de plusieurs affaires récentes où les tribunaux ont souligné la nécessité d’évaluations approfondies des risques, même pour les personnes ayant des antécédents criminels graves.

La réaction du public est partagée. Les défenseurs des droits des victimes expriment leur inquiétude quant au message envoyé en permettant à des délinquants violents condamnés de potentiellement rester au pays. “Il faut trouver un équilibre entre compassion et responsabilité,” note Thomas Chen, défenseur des droits des victimes. “Les familles des victimes de crimes violents se sentent souvent revictimisées lorsque les auteurs semblent trouver un refuge sûr.”

Pendant ce temps, les organisations de défense des droits des réfugiés soulignent les obligations internationales du Canada. “Le principe de non-refoulement est fondamental dans le droit des réfugiés,” affirme Jasmine Ali, porte-parole d’Amnistie internationale Canada. “Il interdit de renvoyer des personnes vers des pays où elles risquent la torture ou la persécution, indépendamment de leur passé.”

L’affaire met en lumière les tensions persistantes dans le système d’immigration canadien entre les préoccupations sécuritaires et les principes humanitaires. Selon les données d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, environ 800 personnes ayant des antécédents criminels graves demandent une protection au Canada chaque année, et moins de 15 % obtiennent finalement l’autorisation de rester.

Les experts juridiques notent que les tribunaux canadiens ont systématiquement défendu le principe selon lequel les évaluations des risques doivent être individualisées et approfondies, quel que soit le passé du demandeur. “La Cour suprême a clairement établi que même les criminels graves ont le droit de voir leurs demandes de risque correctement évaluées,” souligne l’avocat constitutionnel David Sharma. “Cela ne signifie pas qu’ils restent automatiquement, mais ils méritent l’équité procédurale.”

Alors que cette affaire progresse avec une nouvelle évaluation, elle soulève d’importantes questions sur les valeurs fondamentales de notre système d’immigration : Comment le Canada peut-il continuer à protéger le public tout en honorant ses engagements humanitaires? Lorsque la sécurité et la compassion semblent en conflit, quels principes devraient guider nos décisions?

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