Le vote du Sénat sur le projet de loi C-5 au Canada approche de sa décision finale en 2025

Olivia Carter
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La chambre du Sénat est tombée dans un silence pesant hier après-midi alors que les sénateurs se préparaient à ce que beaucoup considèrent comme la décision législative la plus importante de 2025. Après des mois de débats houleux, de manœuvres parlementaires et de manifestations publiques, le projet de loi C-5 — la controversée Loi nationale sur l’infrastructure et la protection de l’environnement — se trouve à l’aube de devenir loi, avec un vote final du Sénat prévu pour demain matin.

“Nous sommes témoins d’un moment crucial dans l’histoire législative canadienne,” a déclaré la sénatrice Marianne Deschamps, qui s’est imposée comme l’une des plus ferventes défenseuses du projet de loi. “Cette législation représente notre engagement à construire des infrastructures durables tout en maintenant des protections environnementales rigoureuses pour les générations futures.”

Ce projet de loi de 342 pages est devenu un paratonnerre de division politique à travers le Canada, les partisans louant ses investissements ambitieux en infrastructures tandis que les critiques dénoncent ce qu’ils décrivent comme des garanties environnementales insuffisantes. Les sondages de l’Institut canadien de recherche indiquent que l’opinion publique reste fortement divisée, avec 47 % des Canadiens en faveur de la législation et 44 % s’y opposant.

Le Premier ministre Jonathan Reid a misé un capital politique important sur l’adoption du projet de loi, en faisant une pièce maîtresse du plan de relance économique de son gouvernement. Lors d’une conférence de presse sur la Colline du Parlement hier, Reid a souligné les avantages économiques : “Le projet de loi C-5 créera environ 125 000 emplois à travers le pays tout en modernisant nos infrastructures vieillissantes pour répondre aux besoins du 21e siècle.”

La cheffe de l’opposition Catherine Mackenzie a maintenu que le projet de loi représente un “compromis dangereux” des normes environnementales. “Le gouvernement tente d’accélérer le développement au détriment d’une surveillance environnementale adéquate,” a déclaré Mackenzie aux journalistes à l’extérieur des studios de CO24 Politique à Ottawa. “Une fois ces protections affaiblies, elles seront extrêmement difficiles à rétablir.”

Les groupes de défense de l’environnement ont organisé des manifestations dans les grandes villes du Canada, avec des milliers de personnes rassemblées devant le Parlement à Ottawa tout au long de la semaine. Les leaders autochtones ont été particulièrement vocaux, exprimant des préoccupations concernant les processus de consultation et les impacts potentiels sur les territoires traditionnels.

“Le calendrier précipité de cette législation a empêché une consultation significative avec les communautés des Premières Nations,” a déclaré le Chef Robert Bearclaws de la Première Nation des Lacs du Nord. “Plusieurs des projets d’infrastructure proposés auront un impact direct sur les territoires où notre peuple vit depuis d’innombrables générations.”

Les leaders du monde des affaires ont généralement soutenu la législation, soulignant le déficit d’infrastructure du Canada et le besoin de stimulation économique alors que le pays navigue à travers les défis de la reprise post-pandémique. La Chambre de commerce du Canada estime que le projet de loi pourrait ajouter 1,7 % au PIB national au cours des cinq prochaines années s’il est pleinement mis en œuvre.

“Cela représente une occasion unique d’aborder les besoins critiques en infrastructure tout en créant une croissance économique substantielle,” a déclaré Jeanette Chen, économiste en chef du Groupe financier de Toronto, dans une entrevue exclusive avec CO24 Affaires. “L’équilibre entre développement et protection de l’environnement n’est jamais parfait, mais cette législation fait des avancées importantes dans les deux directions.”

Le Comité des affaires constitutionnelles du Sénat a conclu son examen la semaine dernière, recommandant plusieurs amendements qui renforcent les exigences d’évaluation d’impact environnemental — une mesure qui a adouci certaines oppositions mais n’a pas réussi à apaiser les préoccupations fondamentales des défenseurs de l’environnement. La version amendée exige des évaluations d’impact climatique plus rigoureuses pour les grands projets, mais maintient des processus d’approbation accélérés que les critiques considèrent comme pouvant compromettre des examens environnementaux approfondis.

Alors que les sénateurs se préparent pour le vote de demain, les analystes prédisent une adoption serrée avec plusieurs indépendants encore indécis. La législation nécessite une majorité simple pour être adoptée, et les whips du gouvernement ont travaillé intensivement pour obtenir les votes nécessaires.

La question de savoir si le projet de loi C-5 représente une approche équilibrée du développement économique et de la protection environnementale ou un compromis dangereux des normes écologiques reste âprement contestée. Alors que le Canada se trouve à ce carrefour législatif, la question n’est pas seulement de savoir si le projet de loi sera adopté, mais si le cadre qui en résultera servira véritablement les impératifs jumeaux de croissance économique et de durabilité environnementale qui façonneront l’avenir de notre nation.

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