Une femme de l’Ontario arrêtée deux fois pour trafic de cocaïne

Olivia Carter
5 Min Read
Disclosure: This website may contain affiliate links, which means I may earn a commission if you click on the link and make a purchase. I only recommend products or services that I personally use and believe will add value to my readers. Your support is appreciated!

Dans une remarquable démonstration de persévérance policière, une Ontarienne s’est retrouvée menottée deux fois le même jour pour trafic de cocaïne, soulevant des questions sur les procédures de libération sous caution et les récidivistes dans le système judiciaire canadien.

La femme de 30 ans originaire de Belleville a d’abord rencontré la police lors d’un contrôle routier tôt mardi matin, lorsque les agents ont découvert une quantité importante de cocaïne et d’autres accessoires liés à la drogue dans son véhicule. Selon les rapports du Service de police de Belleville, la première arrestation a eu lieu vers 5h30 du matin quand des agents en patrouille ont remarqué une activité suspecte dans un véhicule stationné dans un secteur connu pour le trafic de drogue.

“La première saisie a permis de récupérer environ 28 grammes de cocaïne d’une valeur marchande estimée à 2 800 $, ainsi que des balances numériques, du matériel d’emballage et de l’argent correspondant à des opérations de trafic,” a déclaré le sergent-détective Mark Patterson de l’Unité des drogues de la police de Belleville.

Suivant la procédure standard, la femme a été traitée au quartier général de la police, accusée de possession en vue de trafic, puis libérée sous conditions strictes après une audience de libération sous caution ce même matin—une décision qui serait bientôt remise en question.

Dans ce que la police décrit comme une “situation inhabituelle mais pas sans précédent,” la même femme a été arrêtée à nouveau seulement neuf heures plus tard lors d’une opération distincte de lutte contre la drogue. Lors de cette seconde rencontre, les autorités ont découvert 15 grammes supplémentaires de cocaïne en sa possession.

Me Michelle Thompson, avocate de la défense qui n’est pas liée à cette affaire, a expliqué que de telles situations mettent en évidence les faiblesses potentielles du système de libération sous caution. “Lorsque des individus sont libérés sous conditions après des accusations de trafic de drogue, ces conditions incluent généralement l’interdiction de posséder des substances contrôlées. Le court délai entre la libération et la nouvelle arrestation suggère soit un mépris de ces conditions, soit possiblement des problèmes de dépendance qui n’ont pas été adéquatement pris en compte.”

L’incident a relancé le débat dans les cercles politiques canadiens sur l’efficacité des procédures de “capture et libération” pour les infractions liées à la drogue. Le Solliciteur général de l’Ontario, Michael Kerzner, a récemment déclaré que “la justice à porte tournante mine la confiance du public dans notre système juridique,” bien qu’il n’ait pas commenté spécifiquement cette affaire.

Les données statistiques de Sécurité publique Canada indiquent qu’environ 18 % des délinquants liés au trafic de drogue sont réarrêtés dans les 12 mois suivant leur libération—bien que les récidives le jour même restent relativement rares.

La femme fait maintenant face à plusieurs accusations, notamment deux chefs de possession en vue de trafic, violation des conditions de libération et possession de biens obtenus par crime. Elle reste en détention en attendant une nouvelle audience de libération sous caution prévue pour plus tard cette semaine.

Le chef de la police de Belleville, Paul VandeGraaf, a souligné que cette affaire démontre l’engagement de son département à lutter contre la criminalité liée à la drogue dans la communauté. “Nos agents restent vigilants quelle que soit l’heure de la journée ou les interactions antérieures. Le commerce de la drogue apporte violence et préjudice à nos quartiers, et nous continuerons à poursuivre les personnes impliquées à chaque occasion.”

Des spécialistes communautaires en toxicomanie ont noté que des cas comme celui-ci illustrent l’intersection complexe entre l’application de la loi, la dépendance et les processus judiciaires. Dr Eleanor Kingsley, spécialiste en médecine de la toxicomanie à l’Université Queen’s, a déclaré que “Bien que l’application soit nécessaire, sans un accès significatif aux programmes de traitement, nous voyons souvent ce cycle se répéter, parfois dans des délais étonnamment courts.”

Alors que cette affaire inhabituelle progresse devant les tribunaux, elle nous amène à nous demander : notre approche actuelle des infractions liées à la drogue trouve-t-elle le bon équilibre entre application de la loi, dissuasion et traitement des problèmes sous-jacents qui perpétuent le cycle de récidive?

Partager cet article
Laisser un commentaire

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *