Phénomène Rare : Foudre Globulaire Observée lors d’une Tempête en Alberta

Olivia Carter
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Un moment fugace pendant un violent orage d’été en Alberta a potentiellement révélé l’un des phénomènes les plus mystérieux et contestés de la nature : l’éclair en boule. Le résident local Morgan Campbell a capturé ce que les experts analysent maintenant comme un possible cas rare de cette manifestation électrique énigmatique, alors qu’il filmait un orage qui a balayé le centre de l’Alberta la semaine dernière.

“J’étais simplement en train d’enregistrer les éclairs quand soudainement cette orbe lumineuse est apparue,” a confié Campbell à CO24 News. “Elle a flotté pendant environ trois secondes avant de disparaître. Je n’ai jamais rien vu de tel auparavant—c’était complètement différent des éclairs ordinaires.”

La vidéo montre une sphère lumineuse de la taille approximative d’un ballon de basketball se déplaçant horizontalement dans le ciel, maintenant sa forme avant de s’évanouir brusquement. Contrairement aux éclairs typiques qui flashent instantanément, ce phénomène a maintenu sa forme brièvement, affichant le comportement caractéristique décrit dans les récits historiques d’éclairs en boule.

Dr. Elena Mikhailova, physicienne atmosphérique à l’Université de Calgary, a examiné les images et souligné leur importance. “Ce qui rend cet enregistrement particulièrement précieux est la clarté avec laquelle nous pouvons observer les modèles de mouvement et de luminosité de l’objet,” a-t-elle expliqué. “Les observations d’éclairs en boule sont extrêmement rares, avec peut-être seulement une personne sur 10 000 qui en témoigne au cours de sa vie.”

L’éclair en boule demeure l’un des mystères les plus déconcertants de la météorologie. Décrits comme des orbes lumineux et électriques qui apparaissent pendant les orages, ces phénomènes varient généralement de la taille d’un pois à plusieurs mètres de diamètre et durent de quelques secondes à plusieurs minutes—significativement plus longtemps que les éclairs conventionnels. La communauté scientifique débat de leur existence depuis des siècles, les preuves concluantes étant difficiles à obtenir en raison de leur imprévisibilité.

Les images de l’Alberta surviennent à un moment où les chercheurs météorologiques canadiens se concentrent de plus en plus sur les phénomènes météorologiques extrêmes dans un contexte de préoccupations liées aux changements climatiques. Les provinces des Prairies ont connu des saisons d’orages particulièrement volatiles ces dernières années, créant davantage d’opportunités pour documenter des événements atmosphériques inhabituels.

“Ce qui rend l’éclair en boule si fascinant, c’est que nous n’avons toujours pas de consensus complet sur son mécanisme de formation,” a déclaré Dr. James Thornton, météorologue à Environnement Canada. “Les théories vont des particules de silicium vaporisées aux cavités micro-ondes dans l’atmosphère, mais une preuve définitive reste insaisissable.”

Cette observation en Alberta rejoint seulement une poignée de cas documentés avec preuve vidéo. L’observation scientifique la plus célèbre s’est produite en 2014, lorsque des chercheurs chinois ont accidentellement enregistré un éclair en boule avec des spectrographes lors d’une étude d’orage dans la province de Qinghai, confirmant des éléments compatibles avec la composition du sol dans la sphère lumineuse.

Pour la communauté scientifique, les images de Campbell représentent un ajout précieux aux preuves empiriques limitées disponibles. Le Réseau canadien de recherche atmosphérique a demandé les fichiers vidéo originaux pour une analyse plus approfondie, espérant extraire des données supplémentaires sur ce phénomène naturel mal compris.

Alors que la saison des orages d’été se poursuit dans les prairies canadiennes, les météorologues encouragent les résidents à rester vigilants mais prudents lorsqu’ils observent des phénomènes météorologiques inhabituels. “Documentez ce que vous pouvez, mais toujours depuis un endroit protégé,” avertit Thornton. “Aucune découverte scientifique ne vaut la peine de risquer sa sécurité personnelle pendant des intempéries sévères.”

Alors que les chercheurs continuent d’analyser ces rares images provenant de l’Alberta, une question demeure au premier plan : la documentation croissante de ces phénomènes insaisissables pourrait-elle enfin aider à résoudre l’un des plus anciens mystères atmosphériques de la nature?

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