Problème de plainte concernant une propriété à Calgary suscite l’inquiétude des habitants

Olivia Carter
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Les habitants d’un quartier du nord-est de Calgary sont à bout de patience alors qu’une propriété notoire continue de perturber la tranquillité de la communauté malgré des années de plaintes auprès des autorités. Les problèmes persistants à la résidence de Martindale ont ravivé les préoccupations concernant l’efficacité du groupe de travail sur les propriétés problématiques de la ville et sa capacité à résoudre ces perturbations de longue date.

“Chaque fin de semaine, c’est des cris, des bagarres et la police,” explique Samantha Thompson, qui habite en face de cette maison problématique depuis plus de trois ans. “Mes enfants ne peuvent pas jouer dehors sans que je m’inquiète de ce qu’ils pourraient voir ou entendre venant de cette maison.”

La propriété, située sur Martinwood Road N.E., a généré plus de 30 appels à la police au cours de la dernière année seulement, selon les registres communautaires. Les voisins rapportent avoir été témoins d’activités présumées liées à la drogue, de perturbations fréquentes en fin de soirée et de comportements inquiétants qui ont laissé plusieurs personnes se sentir en insécurité dans leur propre domicile.

Le Service de police de Calgary confirme qu’ils connaissent bien cette adresse. “Nous comprenons la frustration de la communauté concernant cet endroit,” a déclaré l’inspecteur Darren Leggatt de l’Unité de soutien communautaire du SPC. “Les propriétés qui génèrent des appels de service répétés demeurent une priorité pour notre équipe, et nous travaillons étroitement avec le groupe de travail de la ville pour résoudre cette situation.”

La ville a établi son équipe des propriétés résidentielles problématiques en 2018, conçue pour coordonner les interventions entre la police, les services municipaux et d’autres organismes lorsqu’il s’agit de propriétés générant de nombreuses plaintes. Bien que le programme ait réussi à résoudre de nombreux cas de propriétés problématiques à travers Calgary, les critiques soutiennent que des cas comme celui de la résidence de Martindale révèlent des lacunes dans le système.

Le conseiller municipal du quartier 5, Raj Dhaliwal, a reconnu les préoccupations des résidents lors de la réunion du conseil municipal de la semaine dernière. “Nous reconnaissons l’immense stress que ces situations imposent aux communautés. Le groupe de travail examine actuellement ses procédures pour mieux traiter les propriétés qui continuent de générer des plaintes malgré les interventions.”

Selon les responsables municipaux, la gestion des propriétés problématiques implique souvent des défis juridiques et procéduraux complexes. Le processus commence généralement par des avertissements et des amendes, pouvant escalader vers des ordonnances judiciaires ou, dans les cas extrêmes, chercher l’autorisation de démolir les structures. Cependant, ces processus peuvent prendre des mois, voire des années.

“C’est un équilibre entre le respect des droits de propriété et la sécurité communautaire,” explique Elana Morgan, directrice des Normes communautaires de Calgary. “Nous avons résolu avec succès plus de 200 cas de propriétés problématiques depuis la création du groupe de travail, mais certaines situations s’avèrent particulièrement difficiles en raison de problèmes de propriété, de droits des locataires, ou de facteurs liés à la santé mentale et aux dépendances.”

Pour les résidents de Martindale comme Thompson, la patience s’épuise. “Nous appelons, signalons et suivons toutes les voies officielles depuis des années,” dit-elle. “Pendant ce temps, la valeur de nos propriétés chute et des familles envisagent de déménager. Quelque chose doit changer.”

Le cas de Martindale soulève des questions plus larges sur la gestion des propriétés urbaines et les droits communautaires qui s’étendent au-delà de Calgary. Dans les villes canadiennes, des groupes de travail similaires font face à des défis comparables pour équilibrer les droits individuels et le bien-être collectif.

Alors que cette situation continue d’évoluer, les résidents prévoient une réunion communautaire le mois prochain pour discuter des prochaines étapes potentielles, y compris l’organisation d’une pétition exigeant une action accélérée des responsables municipaux. La réunion inclura des représentants du Service de police de Calgary et du groupe de travail sur les propriétés problématiques.

Avec les élections municipales qui approchent l’année prochaine, la façon dont la ville traite les propriétés problématiques persistantes pourrait devenir un enjeu de campagne important. Calgary trouvera-t-elle un équilibre plus efficace entre le respect des droits de propriété et la protection des normes communautaires, ou les résidents continueront-ils à se sentir pris entre les processus bureaucratiques et le déclin du quartier?

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