La réparation de l’ascenseur de la maison de retraite de Langley terminée après 6 mois d’attente

Olivia Carter
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Après avoir enduré six mois de mobilité sévèrement limitée, les résidents d’une résidence pour aînés à Langley peuvent enfin pousser un soupir de soulagement alors que la réparation tant attendue de leur ascenseur a été complétée. La situation, qui a forcé les résidents âgés à naviguer dans les escaliers ou à rester confinés à leurs étages, a soulevé de sérieuses questions concernant les normes d’entretien des infrastructures dans les établissements de soins résidentiels à travers la Colombie-Britannique.

L’ascenseur de la Résidence pour aînés Evergreen est tombé en panne début janvier, laissant de nombreux résidents effectivement bloqués à leurs étages respectifs. Pour Margaret Wilson, 89 ans, qui utilise une marchette et vit au troisième étage, cette défaillance a transformé sa vie quotidienne en un défi insurmontable.

“J’ai manqué des rendez-vous médicaux, des réunions familiales, même ma partie de cartes hebdomadaire dans la salle commune,” a confié Wilson à CO24 News. “À mon âge, six mois semblent une éternité, surtout quand on regarde les mêmes quatre murs jour après jour.”

Selon la direction de l’établissement, le délai prolongé provenait de problèmes d’approvisionnement affectant des pièces d’ascenseur spécialisées et d’une pénurie de techniciens certifiés. Peter Donaldson, directeur des opérations à Evergreen, a expliqué que le système de contrôle de l’ascenseur nécessitait des composants fabriqués à l’étranger qui étaient en rupture de stock pendant des mois.

“Nous comprenons les difficultés énormes que cela a causées à nos résidents,” a déclaré Donaldson. “Nous avons mis en œuvre des solutions temporaires, notamment l’assistance du personnel dans les escaliers et la relocalisation de certaines activités, mais ces mesures ne pouvaient pas répondre pleinement aux problèmes de mobilité auxquels de nombreux résidents étaient confrontés.”

La situation à Evergreen met en lumière une préoccupation croissante concernant le vieillissement des infrastructures au Canada, particulièrement dans les établissements desservant les populations vulnérables. Selon l’Association canadienne des personnes retraitées (CARP), des incidents similaires ont été signalés dans des résidences pour aînés à l’échelle nationale, avec des délais de réparation dépassant souvent les normes acceptables.

Isobel Mackenzie, protectrice des aînés de la Colombie-Britannique, a réclamé des règlements provinciaux exigeant des systèmes de secours et des protocoles de réparation accélérés pour les équipements de mobilité essentiels dans les logements pour aînés. “Il ne s’agit pas simplement de commodité,” a souligné Mackenzie. “Pour de nombreux aînés, des ascenseurs fonctionnels représentent la différence entre l’indépendance et l’isolement, entre participer à la vie et en être coupé.”

Pour des résidents comme Thomas Chen, 92 ans, qui vit au quatrième étage, le retour en service de l’ascenseur représente plus qu’une simple restauration de la mobilité. “On ne réalise pas à quel point quelque chose comme un ascenseur définit notre liberté jusqu’à ce qu’il disparaisse,” a remarqué Chen en profitant du soleil dans le jardin de l’établissement pour la première fois depuis des mois. “L’air frais m’a manqué.”

Le conseil municipal local a entamé des discussions sur la mise en œuvre d’exigences d’entretien plus strictes et de plans d’urgence pour les résidences pour aînés. La conseillère Rebecca Jordan a noté que la situation d’Evergreen “a exposé des lacunes importantes dans nos règlements qui nécessitent une attention immédiate.”

Entre-temps, les familles des résidents touchés ont formé un groupe de défense visant à prévenir des situations similaires dans d’autres établissements. Le groupe propose des systèmes d’ascenseurs secondaires obligatoires dans les résidences pour aînés à plusieurs étages et des exigences de délais maximaux de réparation avec des pénalités financières pour les retards.

Alors que les résidents s’adaptent à leur mobilité restaurée, une question demeure: dans une société où notre population âgée continue de croître, comment pouvons-nous garantir que les défaillances d’infrastructures essentielles n’entraînent pas des mois d’isolement pour nos citoyens les plus vulnérables?

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