Victimes civiles des frappes aériennes à Gaza, des enfants tués dans un conflit en cours

Olivia Carter
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Les cris déchirants des mères résonnent dans les couloirs des hôpitaux de Gaza tandis que le personnel médical se précipite entre les lits remplis des dernières victimes de la campagne de bombardements intensifiée d’Israël. Au moins 32 Palestiniens, dont 13 enfants, ont été tués lors des frappes nocturnes dans les régions centrales et méridionales de Gaza, portant le bilan dévastateur à plus de 58 000 morts depuis le début du conflit en octobre dernier.

“Nous dormions quand soudainement tout s’est effondré autour de nous,” raconte Ahmed Samir, un père de 43 ans qui a perdu deux enfants dans une frappe aérienne sur le camp de réfugiés de Nuseirat. “Il n’y a eu aucun avertissement, aucun temps pour évacuer. Ce sont des maisons civiles, pas des cibles militaires.”

Selon le ministère de la Santé de Gaza, les dernières victimes comprennent plusieurs familles à Deir al-Balah et Khan Younis, où des immeubles résidentiels ont été réduits en décombres lors de frappes avant l’aube. Les installations médicales, déjà paralysées par des mois de bombardements et de pénuries sévères, peinent à traiter l’afflux de blessés avec des réserves d’anesthésiques et d’antibiotiques qui s’amenuisent.

L’armée israélienne maintient que ces opérations ciblent l’infrastructure du Hamas et ses combattants, affirmant prendre “des précautions réalisables” pour minimiser les dommages civils. Cependant, les agences humanitaires de l’ONU ont à plusieurs reprises remis en question la proportionnalité de ces frappes, notant l’impact dévastateur sur la population civile de Gaza.

Les organisations d’aide internationale rapportent des conditions catastrophiques sur tout le territoire, avec 85% des 2,3 millions d’habitants de Gaza déplacés, beaucoup plusieurs fois. Le Programme alimentaire mondial avertit que les conditions de famine se propagent, particulièrement dans le nord de Gaza où l’accès humanitaire reste sévèrement restreint.

“Ce que nous observons est sans précédent dans les conflits modernes,” déclare Dr. Helena Ramsay de Médecins Sans Frontières. “La destruction des infrastructures de santé, couplée aux restrictions sur l’acheminement de l’aide, a créé des conditions incompatibles avec la dignité humaine.”

Pendant ce temps, les efforts diplomatiques continuent de vaciller. Les récentes négociations de cessez-le-feu au Caire ont produit peu de progrès, les deux parties s’accusant mutuellement d’intransigeance. Le Hamas exige une fin permanente des hostilités et un retrait complet israélien, tandis qu’Israël insiste pour poursuivre les opérations militaires jusqu’à ce que tous les otages soient rendus et que le Hamas soit éliminé comme force gouvernante.

L’administration Biden a intensifié la pression sur les deux parties pour parvenir à un accord, le secrétaire d’État Antony Blinken effectuant sa huitième visite dans la région depuis octobre. Les responsables canadiens se sont joints aux appels internationaux pour un meilleur accès humanitaire et la protection des civils, bien que les critiques soutiennent que des actions plus concrètes sont nécessaires.

Les analystes économiques notent l’impact régional croissant du conflit, les perturbations du transport maritime en mer Rouge dues aux attaques houthies coûtant des milliards à l’économie mondiale. “Ce n’est pas seulement une crise humanitaire, mais aussi économique avec des implications considérables,” explique l’analyste financier Morgan Weinstein.

Alors que la nuit tombe à nouveau sur Gaza, les familles se blottissent dans des abris surpeuplés ou des bâtiments endommagés, incertaines de survivre jusqu’au matin. La question qui hante la communauté internationale demeure : à quel moment la protection de la vie civile l’emporte-t-elle sur les objectifs politiques et militaires, et qui sera finalement tenu responsable de ce que les experts de l’ONU ont décrit comme de potentiels crimes de guerre?

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