Les forces israéliennes tirent sur une aide alimentaire à Gaza, tuant des dizaines

Olivia Carter
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Dans une escalade dévastatrice de la crise humanitaire à Gaza, les forces israéliennes ont ouvert le feu jeudi sur des civils palestiniens rassemblés pour recevoir de l’aide alimentaire désespérément nécessaire, tuant au moins 38 personnes et en blessant plus de 200 autres, selon les autorités sanitaires locales. L’incident s’est produit dans le nord de la ville de Gaza, où des milliers de personnes s’étaient réunies à un point de distribution désigné après plusieurs jours sans accès aux produits de première nécessité.

“Les gens essayaient simplement de nourrir leurs familles,” a déclaré Omar Khalidi, un résident local témoin du chaos. “Nous n’avions plus de pain depuis des jours. Les enfants meurent de faim. Puis soudainement, il y avait des tirs partout.”

L’armée israélienne affirme que leurs forces ont répondu à des “menaces perçues” lorsque la foule aurait approché d’un périmètre de sécurité, mais plusieurs témoignages oculaires et des vidéos suggèrent que le rassemblement était pacifique jusqu’au début des tirs. Ce récit contradictoire a intensifié l’examen international de la conduite d’Israël dans le conflit en cours, qui dure maintenant depuis plus de neuf mois.

Le coordonnateur humanitaire de l’ONU, James Reynolds, a qualifié l’incident d'”absolument inacceptable” et a exigé une enquête indépendante immédiate. “L’accès à la nourriture est un droit humain fondamental. Les civils cherchant une aide humanitaire ne doivent jamais être pris pour cibles,” a-t-il déclaré lors d’un briefing d’urgence.

La fusillade aggrave une situation déjà désastreuse à Gaza, où le Programme alimentaire mondial rapporte qu’environ 700 000 personnes font face à “des niveaux catastrophiques de faim.” Les organisations humanitaires ont averti à plusieurs reprises que les canaux de distribution restent sévèrement restreints malgré les décisions de justice et la pression diplomatique pour augmenter l’accès humanitaire.

Le ministre canadien des Affaires étrangères a publié une déclaration exprimant une “profonde préoccupation” et appelant au “respect total du droit humanitaire international,” tandis que les chefs de l’opposition ont exigé une condamnation gouvernementale plus forte de l’attaque. L’incident a déclenché de nouveaux débats dans la politique canadienne concernant la position du Canada sur le conflit.

Les établissements médicaux à Gaza, déjà débordés et sous-équipés, ont peiné à traiter l’afflux de blessés. La docteure Amira Saleh de l’hôpital Al-Shifa a décrit la situation comme “au-delà de notre capacité,” avec des pénuries critiques d’analgésiques, d’antibiotiques et de fournitures chirurgicales.

La fusillade a provoqué des sessions d’urgence au Conseil de sécurité des Nations Unies et renouvelé les appels des organisations de défense des droits humains pour que les responsables rendent des comptes. Amnistie Internationale a qualifié l’incident comme pouvant constituer “un crime de guerre qui exige une enquête immédiate.”

Alors que la nuit tombait sur Gaza, des familles continuaient à chercher des proches disparus dans le chaos. L’incident représente l’une des attaques les plus meurtrières contre des civils cherchant de l’aide humanitaire depuis le début du conflit en octobre dernier.

Reste à voir si cette tragédie catalysera enfin des changements significatifs dans les protocoles d’accès humanitaire, ou si elle deviendra simplement une autre statistique sinistre dans une guerre où la protection des civils semble de plus en plus être une réflexion après coup plutôt qu’une priorité.

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