L’offensive israélienne à Gaza s’intensifie alors que les pourparlers de cessez-le-feu stagnent

Olivia Carter
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Le grondement des tirs d’artillerie résonne à nouveau dans le centre de Gaza alors qu’Israël a émis lundi de nouveaux ordres d’évacuation pour plusieurs quartiers, signalant une expansion des opérations militaires tandis que les efforts diplomatiques pour un cessez-le-feu restent dans l’impasse après des mois de négociations.

Les résidents de l’est de Khan Younis et de plusieurs quartiers du centre de Gaza ont reçu des avis d’évacuation par le biais de tracts largués d’avions et de messages texte, leur ordonnant de se déplacer vers ce qu’Israël appelle des “zones humanitaires”. Ce nouveau déplacement s’inscrit dans le cadre d’une offensive israélienne plus large qui a systématiquement progressé à travers le territoire de Gaza depuis le déclenchement du conflit suite à l’attaque du Hamas du 7 octobre.

“Nous avons déjà été forcés de déménager quatre fois”, a déclaré Mahmoud Shahin, père de trois enfants de 43 ans, s’exprimant par téléphone depuis Khan Younis. “Chaque fois, on nous dit que c’est pour notre sécurité, mais où exactement est-il sécuritaire à Gaza maintenant? Les zones humanitaires sont surpeuplées et manquent de produits de première nécessité.”

L’expansion militaire se produit dans un contexte de négociations de cessez-le-feu au point mort. Des sources proches des pourparlers indiquent que, bien que les médiateurs américains et arabes poursuivent leur diplomatie navette entre les parties, des désaccords fondamentaux demeurent concernant l’ordre des libérations d’otages, des retraits de troupes et la structure de gouvernance post-conflit de Gaza.

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu fait face à des pressions croissantes de deux côtés – de la part de partenaires de coalition d’extrême droite qui menacent de faire tomber son gouvernement s’il accepte de cesser les opérations militaires avant que le Hamas ne soit complètement démantelé, et des familles des quelque 120 otages encore détenus à Gaza qui exigent de prioriser leur retour.

“Les ordres d’évacuation reflètent notre engagement à minimiser les pertes civiles tout en poursuivant les opérations nécessaires contre les infrastructures terroristes”, a déclaré un porte-parole militaire israélien. Cependant, les organisations humanitaires opérant à Gaza contestent cette caractérisation, notant les espaces sécuritaires de plus en plus limités pour les civils.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, le bilan des morts a dépassé 37 000 Palestiniens depuis octobre, les Nations Unies rapportant qu’environ 90% des 2,3 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés au moins une fois pendant le conflit. La situation humanitaire continue de se détériorer, avec de graves pénuries de nourriture, d’eau potable, de médicaments et de matériaux d’abri signalées sur tout le territoire.

La pression internationale pour un cessez-le-feu s’est intensifiée ces dernières semaines. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, lors de son septième voyage dans la région depuis le début du conflit, a souligné que “le moment est venu de conclure cet accord”, tout en soulignant que la proposition actuellement sur la table représente “la meilleure, et en fait la seule voie à suivre.”

Le conflit a eu de profondes implications régionales, avec des tensions croissantes entre Israël et le Hezbollah le long de la frontière libanaise et des frictions croissantes entre Israël et l’Iran. Les analystes militaires suggèrent que les opérations élargies d’Israël dans le centre de Gaza pourraient représenter un effort pour renforcer sa position de négociation en appliquant une pression militaire supplémentaire.

Les civils palestiniens continuent de supporter le poids des hostilités en cours. Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires rapporte que moins de 20% de l’aide humanitaire nécessaire entre actuellement à Gaza, la distribution étant particulièrement difficile dans les zones de combat actif.

Alors que les efforts diplomatiques se poursuivent sans percée et que les opérations militaires s’étendent, la question fondamentale demeure: l’une ou l’autre partie modifiera-t-elle suffisamment ses exigences fondamentales pour permettre un accord de cessez-le-feu, ou Gaza est-elle destinée à des cycles continus de violence qui coûtent davantage de vies civiles chaque jour?

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