Pourparlers commerciaux du Canada 2025 : les dirigeants canadiens s’unissent pour des discussions cruciales

Olivia Carter
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Pourparlers commerciaux canadiens 2025

Dans une démonstration sans précédent de solidarité économique, les premiers ministres provinciaux et le Premier ministre se sont réunis hier à Ottawa pour les très attendus Pourparlers commerciaux canadiens 2025, marquant le sommet commercial intérieur le plus important depuis près d’une décennie. La session d’une journée, tenue à huis clos au Fairmont Château Laurier, a rassemblé des dirigeants de tout le spectre politique, unis par les préoccupations croissantes concernant la position du Canada dans un paysage commercial mondial de plus en plus complexe.

“Ce que nous constatons aujourd’hui est une reconnaissance que les barrières commerciales internes coûtent des milliards à notre économie chaque année,” a remarqué la ministre des Finances Anita Williams dans son discours d’ouverture. “L’urgence de créer un marché canadien véritablement unifié n’a jamais été aussi évidente.”

Le sommet arrive à un moment critique pour l’économie canadienne. Des données récentes de Statistique Canada révèlent que les obstacles au commerce interprovincial coûtent actuellement à l’économie environ 130 milliards de dollars par an, soit environ 6,7% du PIB du pays. Ces chiffres ont alarmé les décideurs politiques, particulièrement alors que la croissance économique du Canada a ralenti à 1,2% au deuxième trimestre de 2025, derrière plusieurs homologues du G7.

Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Chen, qui s’est imposé comme un défenseur clé de la réforme commerciale, a présenté une proposition globale pour harmoniser les réglementations entre les provinces. “Nous fonctionnons essentiellement comme 13 économies distinctes plutôt que comme une unité cohésive,” a déclaré Chen aux journalistes lors d’une brève conférence de presse en milieu de journée. “La fragmentation réglementaire est particulièrement dévastatrice pour les petites et moyennes entreprises qui manquent de ressources pour naviguer entre les différentes exigences provinciales.”

L’ordre du jour du sommet s’est concentré sur quatre domaines clés : l’élimination des obstacles à la mobilité de la main-d’œuvre, l’harmonisation des réglementations de transport, la standardisation des licences commerciales et la création d’une approche unifiée pour les marchés publics. Selon des sources proches des discussions, les pourparlers sur la mobilité de la main-d’œuvre ont considérablement progressé, les dirigeants parvenant à un accord provisoire sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles dans toutes les provinces.

Les discussions sur le transport se sont avérées plus controversées, selon la première ministre de l’Alberta, Sarah McKinnon. “Nous avons des considérations géographiques et d’infrastructure uniques qui doivent être respectées,” a-t-elle noté. “Cependant, je suis prudemment optimiste quant aux progrès réalisés vers un cadre qui équilibre les besoins régionaux avec l’efficacité nationale.”

Les pressions du commerce international ajoutent de l’urgence à ces discussions nationales. Le déficit commercial du Canada s’est élargi à 3,8 milliards de dollars en juin, poursuivant une tendance préoccupante que les économistes attribuent en partie aux inefficacités internes entravant la compétitivité des exportations. Le sommet a également abordé la détérioration de la relation commerciale du Canada avec les États-Unis, son plus grand partenaire commercial, suite aux récentes mesures protectionnistes mises en œuvre par Washington.

Les experts économiques ont largement salué cette initiative. “Ce sommet représente la tentative la plus sérieuse pour résoudre les barrières commerciales internes depuis la signature de l’Accord sur le commerce intérieur en 1994,” a observé Dr. Melissa Huang, chercheuse principale à l’Institut Fraser. “Les gains économiques potentiels d’une réforme significative sont substantiels, pouvant atteindre jusqu’à 7 500 $ par ménage canadien annuellement.”

Le sommet s’est conclu par l’établissement d’un secrétariat commercial intergouvernemental permanent, chargé de mettre en œuvre les accords conclus et de poursuivre le travail sur les questions non résolues. Ce nouvel organisme fera rapport trimestriellement sur les progrès et a reçu l’autorité de recommander un arbitrage contraignant pour les différends persistants.

Malgré l’élan positif, des défis demeurent. Les représentants du Québec ont exprimé des réserves concernant certaines propositions de standardisation, citant des préoccupations liées à la spécificité culturelle et linguistique. De même, les représentants des territoires ont souligné les défis uniques auxquels sont confrontées les économies nordiques.

Alors que les dirigeants politiques canadiens retournent dans leurs juridictions respectives, le véritable test sera de savoir si le consensus atteint à Ottawa se traduira par des changements législatifs et réglementaires concrets. Le communiqué publié à la suite des pourparlers promet la mise en œuvre des premières réformes dans les 90 jours, bien que les sceptiques notent que des promesses similaires ont échoué par le passé.

Dans une ère de concurrence économique mondiale intensifiée et d’alliances commerciales changeantes, le Canada peut-il enfin surmonter ses divisions internes pour présenter un front économique unifié au monde? La réponse pourrait déterminer la prospérité du pays pour les décennies à venir.


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