Début des pourparlers commerciaux au Moyen-Orient avec le PM Carney lors d’une réunion du Cabinet

Olivia Carter
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Le soleil matinal venait à peine de se lever sur la Colline du Parlement lorsque le Premier ministre Mark Carney a réuni son cabinet pour ce que des initiés décrivent comme une réunion cruciale axée sur les tensions commerciales croissantes avec les États-Unis et la détérioration de la situation au Moyen-Orient. Cela marque le premier test majeur de politique étrangère pour Carney depuis sa prise de fonction il y a trois mois, alors que le Canada navigue dans des eaux internationales de plus en plus complexes.

“Nous faisons face à des défis sans précédent sur plusieurs fronts,” a déclaré Carney aux journalistes avant d’entrer dans la salle du conseil. “Notre relation économique avec notre plus grand partenaire commercial nécessite une attention immédiate, tout comme la crise humanitaire qui se déroule au Moyen-Orient.”

Des sources proches de l’administration ont révélé que la récente mise en œuvre par le président américain Thompson d’un tarif de 25% sur les importations canadiennes d’aluminium a provoqué des ondes de choc dans les secteurs manufacturiers nationaux. Cette mesure, entrée en vigueur la semaine dernière, menace environ 85 000 emplois au Québec et en Ontario, selon une analyse de la Coalition canadienne des manufacturiers.

“Il ne s’agit pas seulement d’aluminium,” a déclaré la ministre des Finances Jennifer Mackenzie, qui a présenté des évaluations d’impact économique lors de la réunion d’aujourd’hui. “Cela représente un changement fondamental dans notre relation commerciale qui pourrait se répercuter sur d’autres secteurs si nous n’intervenons pas.”

Des documents du Cabinet obtenus par CO24 indiquent que l’équipe de Carney envisage une réponse mesurée mais ferme, y compris des contre-tarifs potentiels sur 3,6 milliards de dollars d’importations américaines, ciblant des produits politiquement sensibles des États pivots avant les élections américaines de novembre. Cette stratégie reflète l’approche du Canada lors de précédents différends commerciaux, qui s’est avérée efficace pour amener les négociateurs américains à la table.

L’agenda du Moyen-Orient a occupé la seconde moitié de la session marathon d’aujourd’hui, avec le ministre des Affaires étrangères David Cohen présentant un aperçu complet des options diplomatiques et humanitaires du Canada dans la région. Le conflit en cours a déplacé plus de 1,8 million de personnes et créé ce que l’ONU a qualifié “d’urgence humanitaire catastrophique.”

“Le Canada doit affirmer son rôle traditionnel d’intermédiaire honnête,” a déclaré Cohen après la réunion. “Nous explorons plusieurs canaux diplomatiques tout en nous préparant à annoncer un important programme d’aide humanitaire qui répond aux besoins immédiats des civils.”

Le cabinet a apparemment approuvé un plan d’assistance humanitaire de 450 millions de dollars, qui sera formellement annoncé la semaine prochaine, et qui se concentrera sur les fournitures médicales, les initiatives de sécurité alimentaire et le soutien aux populations déplacées. De plus, les efforts diplomatiques incluront une proposition de conférence de paix qui se tiendrait à Ottawa en septembre, bien que la participation reste incertaine.

Les experts commerciaux notent que l’expérience de Carney en tant qu’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre et de la Banque du Canada lui confère une crédibilité unique pour naviguer dans les différends économiques. “Il parle le langage de la finance internationale et comprend les mécanismes commerciaux à un niveau que peu de dirigeants politiques atteignent,” a expliqué Dr. Eliza Montgomery, professeure de commerce international à l’Université de Toronto. “Cette expertise pourrait s’avérer inestimable dans ces négociations.”

Le cabinet doit se réunir à nouveau demain pour finaliser les positions politiques avant l’appel prévu de Carney avec le président Thompson vendredi. Des sources indiquent que le Premier ministre cherche à établir des limites claires tout en maintenant les canaux de communication ouverts.

Alors que le Canada trace sa voie à travers ces champs de mines diplomatiques, la question fondamentale demeure: Carney peut-il tirer parti de son expertise économique et de son nouveau mandat politique pour protéger efficacement les intérêts canadiens tout en contribuant de manière significative à la stabilité mondiale, ou ces crises jumelles définiront-elles et potentiellement contraindront-elles son jeune mandat?

Pour en savoir plus sur la politique étrangère en développement du Canada, visitez CO24 Politique et CO24 Actualités mondiales.

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