Les dépenses de rentrée scolaire au Canada : L’inflation met la pression sur les familles

Olivia Carter
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La période annuelle des achats de la rentrée scolaire est passée d’un moment d’excitation à une période d’anxiété financière pour les parents canadiens, alors que l’inflation continue de faire grimper les coûts dans tout le pays. Une récente enquête nationale révèle que près de 70 pour cent des parents canadiens ressentent une pression financière importante en préparant leurs enfants pour la prochaine année scolaire, soulignant une tension économique croissante sur les familles à l’échelle nationale.

“Chaque année, c’est pire,” affirme Michelle Garner, mère de trois enfants de Mississauga. “Ce qui me coûtait environ 250 $ par enfant dépasse maintenant facilement 400 $, et ce, avant même de considérer les nouveaux vêtements ou les besoins technologiques. Je dois faire des choix difficiles sur ce qui est essentiel.”

Selon les données compilées par le Conseil canadien du commerce de détail, la famille canadienne moyenne dépense entre 900 $ et 1 200 $ pour les essentiels de la rentrée cette année, ce qui représente une augmentation d’environ 12 pour cent par rapport à 2022. Cette hausse significative survient alors que les familles sont déjà aux prises avec des coûts élevés pour le logement, l’épicerie et le transport.

La pression financière est particulièrement aiguë pour les parents ayant plusieurs enfants d’âge scolaire. Le sondage a révélé que 76 pour cent des répondants avec trois enfants ou plus ont déclaré devoir réduire d’autres dépenses ménagères pour accommoder les coûts des fournitures scolaires. Beaucoup se tournent vers des options d’occasion, des échanges communautaires, et répartissent leurs achats sur plusieurs périodes de paie pour gérer ce fardeau financier.

Les économistes de plusieurs grandes institutions financières canadiennes identifient les pressions inflationnistes continues comme le principal facteur derrière la hausse des coûts. Les fournitures scolaires ont connu des augmentations de prix supérieures à la moyenne, avec des articles comme les sacs à dos en hausse de 18 pour cent, les calculatrices scientifiques de 15 pour cent, et les ordinateurs portables affichant des augmentations de prix entre 10 et 20 pour cent selon les spécifications.

“Ce que nous observons est l’effet composé des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, l’augmentation des coûts de production, et une demande accrue des consommateurs créant un parfait orage pour les acheteurs de la rentrée,” explique Dr. Aisha Patel, économiste à l’Université de Toronto. “Malheureusement, la croissance des salaires ne suit pas le rythme de ces augmentations pour de nombreuses familles canadiennes.”

La situation a suscité des discussions politiques à travers le pays, plusieurs gouvernements provinciaux envisageant d’élargir les subventions pour les fournitures scolaires et les crédits d’impôt. En Ontario, un “Crédit d’abordabilité pour la rentrée scolaire” est à l’étude, tandis que la Colombie-Britannique a déjà mis en œuvre un programme amélioré de subvention pour les fournitures scolaires destiné aux familles à faible revenu.

Les détaillants ont réagi à la pression financière en prolongeant les périodes de soldes et en offrant des forfaits avantageux. De grandes chaînes comme Staples et Walmart ont élargi leurs politiques d’égalisation des prix et leurs options économiques, bien que les parents rapportent que ces mesures n’offrent qu’un soulagement modeste face au contexte inflationniste plus large.

Alors que l’inflation continue de façonner la réalité économique des familles canadiennes, la saison de la rentrée scolaire est devenue une étape financière de plus en plus importante qui nécessite une planification et une budgétisation minutieuses. Pour de nombreux parents, la question n’est plus seulement comment financer les dépenses de cette année, mais comment ces coûts croissants seront soutenables dans les années à venir si l’inflation poursuit sa trajectoire ascendante.

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