Le coût du vaccin COVID en Alberta pour l’automne 2024 fixé à 100 $

Olivia Carter
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Le paysage des soins de santé liés à la pandémie au Canada continue d’évoluer alors que l’Alberta devient la première province à annoncer une tarification pour les vaccins contre la COVID-19, établissant des frais de 100 $ pour ceux qui devront payer lorsque les programmes de vaccination d’automne commenceront. Cette décision sans précédent marque un changement important dans la gestion des protections contre la pandémie à travers le pays.

La ministre de la Santé de l’Alberta, Adriana LaGrange, a confirmé hier cette structure tarifaire, soulignant que les populations vulnérables continueront de recevoir des immunisations gratuites. “Les Albertains à haut risque de conséquences graves liées à la COVID-19 continueront d’accéder aux vaccins sans frais,” a déclaré LaGrange lors d’une conférence de presse à Edmonton. “Cela inclut les aînés de plus de 65 ans, les personnes souffrant de certaines conditions médicales sous-jacentes et les communautés autochtones.”

Le coût de 100 $ représente les dépenses réelles d’acquisition et d’administration de chaque dose, selon les responsables provinciaux de la santé. Cette transition vers des vaccins COVID payants s’aligne avec la stratégie plus large de l’Alberta visant à traiter la COVID-19 de manière similaire à d’autres maladies respiratoires comme la grippe saisonnière.

Le Dr Mark Joffe, médecin hygiéniste en chef de l’Alberta, a expliqué la logique derrière cette décision: “Alors que nous entrons dans la phase endémique de la COVID-19, nous ajustons notre approche pour correspondre à la façon dont nous gérons d’autres virus respiratoires. Cela signifie concentrer nos ressources sur la protection des plus vulnérables tout en donnant aux autres un accès au prix coûtant.”

L’annonce a généré des réactions mitigées parmi les experts en politique de santé. La Dre Lynora Saxinger, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de l’Alberta, a exprimé son inquiétude quant aux obstacles potentiels à la vaccination. “L’introduction de coûts pourrait décourager certains Albertains de se faire vacciner, ce qui pourrait avoir des implications plus larges sur la santé publique,” a-t-elle noté lors d’une entrevue avec CO24 News.

Pendant ce temps, d’autres provinces observent attentivement l’approche de l’Alberta. La Colombie-Britannique et l’Ontario n’ont pas encore annoncé leurs stratégies de vaccination pour l’automne, bien que les ministres de la Santé des deux provinces aient indiqué qu’ils examinent différentes options. Les responsables de la santé du Québec ont confirmé qu’ils finalisent encore leurs plans d’immunisation mais ont souligné la protection continue des groupes vulnérables.

Les frais de 100 $ positionnent les vaccins contre la COVID-19 différemment de la plupart des vaccinations de routine dans le système de santé canadien. Les vaccins annuels contre la grippe demeurent gratuits dans toutes les provinces, soulevant des questions sur la classification à long terme de la COVID-19 dans les cadres de santé publique.

L’économiste de la santé Dr Robert Tanguay de l’Université de Calgary a souligné les calculs économiques potentiels en jeu. “Il y a un équilibre à trouver entre les coûts immédiats des programmes de vaccination et les dépenses potentielles en soins de santé si les taux d’infection augmentent,” a-t-il déclaré à CO24 Canada. “Le prix de 100 $ peut couvrir les coûts directs mais ne tient pas compte des hospitalisations potentielles qui pourraient être évitées.”

Les Albertains admissibles peuvent commencer à prendre rendez-vous pour des vaccinations gratuites à la mi-septembre, tandis que ceux qui doivent payer pourront accéder aux immunisations à partir du 1er octobre par l’intermédiaire des pharmacies participantes et des prestataires de soins de santé. La province prévoit d’administrer environ 800 000 doses pendant la campagne d’automne.

Alors que le Canada aborde son cinquième automne depuis le début de la pandémie, comment ce passage vers des modèles de vaccins payants influencera-t-il les résultats de santé publique, et pourrait-il signaler un nouveau chapitre dans notre gestion collective de la COVID-19 endémique?

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