Examen commercial CUSMA 2026 Impact sur l’économie du Canada

Olivia Carter
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À l’approche de l’examen obligatoire de six ans de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) en 2026, les industries canadiennes se positionnent pour ce qui pourrait devenir un moment crucial pour les relations commerciales nord-américaines. Cet examen, intégré à l’accord lorsqu’il a remplacé l’ALENA en 2020, a pris une importance nouvelle dans un contexte de paysages politiques et de priorités économiques en évolution sur tout le continent.

“Ce n’est pas qu’une simple vérification de routine—c’est un moment critique qui pourrait redessiner la trajectoire économique du Canada pour les décennies à venir,” affirme Dre Amrita Singh, économiste principale à la Banque Royale du Canada. “Les entreprises canadiennes doivent se préparer tant aux perturbations potentielles qu’aux opportunités qui en découleront.”

Les enjeux n’ont jamais été aussi élevés pour le Canada, avec près de 75 % de ses exportations destinées aux États-Unis et au Mexique sous le cadre actuel. Des données récentes de Statistique Canada montrent que l’accord commercial a facilité plus de 1,1 billion de dollars d’échanges trilatéraux depuis sa mise en œuvre, soutenant environ 2,7 millions d’emplois canadiens directement et indirectement.

Les secteurs industriels se mobilisent déjà pour protéger leurs intérêts. L’Association des fabricants de pièces automobiles a commencé à rédiger des documents de position soulignant comment les chaînes d’approvisionnement intégrées ont bénéficié aux trois nations. Pendant ce temps, l’industrie laitière canadienne reste prudente face à la pression potentielle pour ouvrir davantage les marchés protégés qui ont été partiellement cédés dans l’accord de 2020.

Les experts commerciaux signalent plusieurs questions litigieuses qui domineront probablement l’examen. “Les exigences relatives aux règles d’origine, particulièrement dans la fabrication automobile, feront l’objet d’un examen minutieux,” note l’ancien négociateur commercial Michael Kergin. “De même, les mécanismes de règlement des différends et les dispositions sur le commerce numérique pourraient nécessiter une mise à jour pour refléter les avancées technologiques depuis 2020.”

Le calendrier de cet examen coïncide avec d’éventuels changements de leadership dans les trois pays, ajoutant une autre couche d’incertitude. Les responsables canadiens ont déjà entamé un travail diplomatique préparatoire, reconnaissant que la préparation pourrait faire la différence entre préserver des conditions avantageuses et faire face à des concessions indésirables.

“Nous avons appris des négociations passées que l’engagement précoce avec les parties prenantes de tous les secteurs est essentiel,” explique Catherine McKenna, ancienne ministre du cabinet canadien. “Le gouvernement a besoin d’une approche coordonnée qui équilibre les intérêts régionaux avec les objectifs économiques nationaux.”

Pour les entreprises canadiennes, particulièrement les petites et moyennes entreprises qui représentent 98 % des sociétés canadiennes, cet examen représente à la fois une opportunité et un défi. Celles qui sont intégrées dans les chaînes d’approvisionnement continentales pourraient bénéficier de processus simplifiés, tandis que d’autres pourraient faire face à une concurrence accrue.

Les engagements climatiques et les normes environnementales devraient figurer en bonne place dans les discussions, reflétant l’évolution des priorités depuis la première négociation de l’accord. Le système de tarification du carbone du Canada, maintenant établi mais toujours controversé à l’échelle nationale, pourrait influencer la façon dont les dispositions environnementales seront abordées lors de l’examen.

La modélisation économique de l’Institut C.D. Howe suggère que, bien que des changements structurels majeurs à l’accord soient peu probables, même des ajustements modestes aux structures tarifaires ou aux règles d’origine pourraient avoir un impact sur le PIB du Canada de 0,3 à 0,8 % par an—ce qui se traduit par des milliards en activité économique.

À l’approche de 2026, les entreprises canadiennes, les groupes syndicaux et les experts en politiques réclament des processus de consultation transparents pour garantir que diverses perspectives informent la position de négociation du Canada. L’histoire a montré que les accords commerciaux de cette ampleur se répercutent dans toute l’économie, des ateliers de production aux salles de conseil d’administration.

Avec l’évolution rapide des modèles commerciaux mondiaux dans un contexte de tensions géopolitiques et de perturbations technologiques, comment le Canada équilibrera-t-il la protection des industries établies tout en embrassant les opportunités économiques émergentes dans le prochain chapitre des relations commerciales nord-américaines?

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