La course à la direction du NPD 2025 : Un sondage révèle que la plupart des Canadiens ne connaissent pas les candidats

Olivia Carter
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Article – # Course à la direction du NPD 2025 : Un sondage révèle que la plupart des Canadiens ne connaissent pas les candidats

La course à la succession de Jagmeet Singh comme chef du Nouveau Parti démocratique du Canada n’a pratiquement pas retenu l’attention de la majorité des électeurs, un signal inquiétant pour un parti qui espère élargir son empreinte électorale lors des prochaines élections fédérales. Un nouveau sondage national mené par Abacus Data révèle que près de 70 pour cent des Canadiens ne peuvent identifier aucun des deux principaux candidats, Matthew Lewis et Sarah McPherson, soulevant des questions sur la visibilité du parti et ses perspectives électorales futures.

“Ce niveau de méconnaissance est préoccupant mais pas totalement surprenant étant donné la couverture médiatique limitée que la course a reçue jusqu’à présent,” a déclaré l’analyste politique Joanne Richter lors d’une entrevue avec CO24. “Le NPD fait face à un défi important pour présenter ces candidats aux Canadiens avant même de pouvoir commencer à vendre leur vision pour le pays.”

Le sondage, qui a interrogé 1 800 Canadiens entre le 15 et le 19 septembre, a constaté que parmi ceux qui reconnaissaient les candidats, les impressions étaient largement neutres. Seulement 12 pour cent des répondants ont déclaré avoir une opinion “plutôt positive” de Lewis, tandis que McPherson s’en sort légèrement mieux avec 14 pour cent. Les deux candidats ont démontré une meilleure reconnaissance dans les centres urbains, particulièrement à Toronto et Vancouver, où le NPD performe traditionnellement bien.

Des disparités régionales sont clairement apparues dans les données. Au Québec, où le NPD a connu une percée historique en 2011 avant de perdre du terrain lors des élections suivantes, la reconnaissance des deux candidats s’est établie à moins de 18 pour cent. Cela représente un défi particulier pour le parti alors qu’il tente de reconstruire sa base québécoise autrefois solide.

“La course à la direction représente une opportunité de réintroduire les politiques du NPD aux Canadiens,” a noté Dr. Helena Moreau, professeure de sciences politiques à l’Université de Toronto. “Mais si les Canadiens ne connaissent pas ces leaders potentiels, il devient infiniment plus difficile de communiquer efficacement cette vision.”

Lewis, un ancien organisateur syndical de la Colombie-Britannique, et McPherson, une députée provinciale de l’Ontario, ont tous deux mis l’accent sur l’inégalité économique et l’action climatique dans leurs campagnes. Cependant, leurs distinctions politiques n’ont pas pénétré la conscience publique, avec seulement 23 pour cent des répondants capables d’identifier une différence politique spécifique entre les deux candidats.

Les données révèlent un contraste frappant avec la course à la direction conservatrice de 2023, où environ 64 pour cent des Canadiens pouvaient identifier au moins un candidat au point équivalent de la campagne. Les stratèges politiques suggèrent que cette disparité reflète en partie les avantages structurels dont jouissent les partis traditionnels au gouvernement du Canada.

“Le NPD ne commande tout simplement pas la même attention médiatique que les Libéraux ou les Conservateurs,” a expliqué l’ancien stratège néo-démocrate Marcus Chen. “Sans cet oxygène, ces candidats opèrent essentiellement dans un vide, espérant que leur message finira par percer.”

Parmi les électeurs décidés du NPD, la reconnaissance était prévisiblement plus élevée, avec environ 54 pour cent capables d’identifier les deux candidats. Cependant, même au sein de cette circonscription de base, plus d’un quart des répondants ont indiqué qu’ils n’étaient “pas très familiers” avec les plateformes politiques de Lewis ou McPherson.

Des contraintes financières ont également entravé la capacité des candidats à bâtir des profils nationaux. Les dossiers de financement de campagne montrent que tous deux ont recueilli substantiellement moins que les candidats des précédentes courses à la direction conservatrice et libérale, limitant leur capacité à mener des tournées nationales ou à acheter de la publicité en dehors des grands centres urbains.

La course à la direction culminera lors d’un congrès à Ottawa le 12 novembre, donnant aux deux candidats seulement sept semaines pour augmenter leur reconnaissance et articuler leurs visions pour le parti et le pays. Avec les prochaines élections fédérales potentiellement dans moins de deux ans, la question demeure : le NPD pourra-t-il efficacement présenter un nouveau chef aux Canadiens à temps pour avoir un impact significatif sur le paysage politique national?

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