Réduction des Postes Étudiants Fédéraux au Canada 2025 : Le Gouvernement Réduit les Postes de 20%

Olivia Carter
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Les couloirs des bureaux fédéraux à travers le Canada sont devenus notablement plus silencieux cette année avec la disparition de près de 2 000 postes étudiants des effectifs gouvernementaux, représentant une réduction marquée de 20% des opportunités d’emploi pour les jeunes dans la fonction publique.

Selon les documents obtenus grâce aux demandes d’accès à l’information, les ministères et organismes fédéraux n’ont employé que 7 682 étudiants au cours de l’exercice financier 2024-2025, une baisse considérable par rapport aux 9 638 de la période précédente. Ce déclin important survient dans le cadre de mesures de réduction des coûts plus larges mises en œuvre par le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau alors qu’il fait face à des pressions fiscales croissantes.

“Cela représente une importante occasion manquée tant pour les étudiants en quête d’une expérience professionnelle précieuse que pour les ministères gouvernementaux qui bénéficient de perspectives nouvelles,” a déclaré Dre Elaine Thompson, directrice du Centre canadien pour l’innovation dans la fonction publique. “Les programmes étudiants ont historiquement servi de filière essentielle pour recruter la prochaine génération de fonctionnaires.”

Le Secrétariat du Conseil du Trésor, qui supervise l’emploi dans la fonction publique, a attribué cette réduction aux “priorités de réalignement budgétaire” dans plusieurs ministères. Cependant, les critiques soutiennent que ces coupes touchent de manière disproportionnée les jeunes Canadiens qui font déjà face à des perspectives d’emploi difficiles.

Les réductions les plus importantes ont eu lieu au sein de Service Canada et d’Emploi et Développement social Canada, qui ont ensemble éliminé plus de 500 postes étudiants. Ces ministères offraient traditionnellement une expérience de première ligne dans la prestation de services essentiels aux Canadiens, particulièrement dans les communautés rurales et éloignées.

Le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, a exprimé son inquiétude quant aux implications à long terme. “Les programmes d’emploi étudiant représentent un investissement relativement modeste qui génère des rendements significatifs grâce au développement de la main-d’œuvre et à la planification de la relève. Ces coupes pourraient produire des économies modestes à court terme, mais risquent de créer des défis dans le pipeline de talents pour les années à venir.”

L’analyse des données ministérielles révèle que les coupes n’ont pas été distribuées uniformément, certaines régions supportant un fardeau plus lourd. Le Canada atlantique a vu ses postes étudiants réduits de près de 30%, tandis que le Québec a connu une diminution plus modeste de 15%.

Les critiques de l’opposition se sont emparés de la question. “Le gouvernement parle constamment d’investir dans la jeunesse et de créer des opportunités pour la prochaine génération, mais leurs actions racontent une histoire complètement différente,” a déclaré la porte-parole conservatrice en matière d’emploi, Janet Miller, lors de la période des questions la semaine dernière. “Comment le premier ministre peut-il justifier l’élimination des parcours professionnels pour des milliers de jeunes Canadiens?”

Notre équipe a parlé avec plusieurs étudiants touchés, dont Miguel Santana, un étudiant en troisième année de sciences politiques à l’Université Carleton. “Je comptais retourner à mon poste aux Affaires mondiales cet été,” a expliqué Santana. “Maintenant, je me démène pour trouver un emploi alternatif, comme beaucoup de mes camarades de classe qui avaient des attentes similaires.”

Les experts du marché du travail notent que les postes étudiants fédéraux sont particulièrement précieux car ils sont généralement rémunérés au-dessus du salaire minimum et fournissent une expérience directement pertinente pour de futures carrières dans la fonction publique, l’élaboration de politiques et l’administration.

Le gouvernement fédéral a défendu ces réductions comme faisant partie des mesures de restriction fiscale nécessaires visant à réduire le déficit national, qui a atteint 34,9 milliards de dollars au cours du dernier exercice financier. La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a souligné la nécessité pour tous les ministères d’identifier des gains d’efficacité.

“On a demandé à chaque ministère de prendre des décisions difficiles,” a déclaré Freeland lors d’une entrevue le mois dernier. “Nous restons engagés envers l’emploi des jeunes par le biais d’autres programmes, notamment l’initiative Emplois d’été Canada, qui opère dans les secteurs privé et à but non lucratif.”

Cependant, les données montrent que le programme Emplois d’été Canada ne s’est pas élargi pour absorber les étudiants déplacés des postes fédéraux, soulevant des questions sur la réduction globale de l’emploi des jeunes soutenu par le gouvernement.

À l’approche de la saison de recrutement sur les campus cet automne, les centres de carrière universitaires signalent beaucoup moins d’opportunités gouvernementales fédérales affichées pour l’été 2026, suggérant que la tendance à la baisse des embauches pourrait se poursuivre. Cette perspective laisse beaucoup de personnes se demander: dans nos efforts pour équilibrer les budgets d’aujourd’hui, hypothéquons-nous la fonction publique de demain en coupant les voies mêmes qui ont historiquement formé nos professionnels gouvernementaux les plus engagés et expérimentés?

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