Titre : Trump Imposant des Tarifs sur le Bois Canadien en 2024 Provoque des Tensions Commerciales

Sarah Patel
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L’annonce par l’ancien président Donald Trump de nouveaux tarifs sur le bois canadien a envoyé des ondes de choc dans les relations commerciales nord-américaines, redessinant potentiellement le paysage économique du secteur forestier des deux nations.

Trump a déclaré un tarif de 25% sur le bois d’œuvre résineux canadien et 10% supplémentaires sur les produits rembourrés, une mesure qui, selon lui, protégera les emplois et les entreprises américaines. “Nous reprenons le contrôle de notre industrie du bois,” a déclaré Trump lors de son annonce. “Nous avons trop longtemps regardé le bois canadien inonder nos marchés pendant que nos travailleurs souffrent.”

Le moment ne pourrait pas être plus conséquent pour le marché immobilier. Les constructeurs américains, déjà aux prises avec des pénuries de matériaux et des coûts en hausse, dépendent fortement du bois canadien—environ 30% de tout le bois résineux utilisé dans la construction américaine provient du nord de la frontière. Les analystes de l’industrie prédisent que ces tarifs pourraient ajouter entre 5 000 $ et 10 000 $ au coût moyen d’une nouvelle construction domiciliaire.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a répondu rapidement, qualifiant les tarifs d’“injustifiés et nuisibles pour les citoyens des deux côtés de la frontière.” L’industrie forestière canadienne, qui emploie plus de 200 000 travailleurs et contribue approximativement 25 milliards de dollars annuellement à l’économie nationale, fait maintenant face à une incertitude significative.

Ce n’est pas la première fois que le bois canadien est pris dans des différends commerciaux transfrontaliers. Les deux nations sont engagées dans des désaccords sur le bois résineux depuis des décennies, les États-Unis alléguant fréquemment que le Canada subventionne injustement son industrie forestière par la gestion provinciale des terres forestières—une allégation que les responsables canadiens rejettent constamment.

La réponse du marché a été immédiate et spectaculaire. Les contrats à terme sur le bois ont bondi de 4,2% suite à l’annonce, tandis que les actions des principales entreprises forestières américaines comme Weyerhaeuser et Potlatch DeltiPoin ont enregistré des gains de 3,1% et 2,8% respectivement. À l’inverse, les producteurs canadiens comme West Fraser Timber et Canfor ont vu leurs cours chuter de plus de 5%.

Les conséquences économiques vont au-delà des cours boursiers. La National Association of Home Builders estime que ces tarifs pourraient entraîner la perte de 19 000 emplois dans le seul secteur de la construction américaine. “C’est exactement ce dont nous n’avons pas besoin pendant une crise d’accessibilité au logement,” a déclaré Robert Dietz, économiste en chef de la NAHB. “Des coûts de bois plus élevés se traduisent directement par moins de maisons construites et des prix plus élevés pour les consommateurs.”

Des experts environnementaux ont également donné leur avis, suggérant que les tarifs pourraient avoir des conséquences écologiques imprévues. “Quand on restreint artificiellement les importations canadiennes, qui proviennent de forêts gérées plus durablement, on augmente la pression sur les terres forestières nationales qui ne sont peut-être pas gérées selon les mêmes normes environnementales,” a expliqué Dr. Ellen Thompson, scientifique forestière à l’Université de Colombie-Britannique.

Alors que les deux nations se préparent à ce qui pourrait être un autre différend commercial prolongé, ce sont finalement les consommateurs qui risquent de porter le plus lourd fardeau à travers des coûts accrus pour tout, des nouvelles maisons aux meubles. Avec l’accessibilité au logement déjà à des niveaux de crise dans de nombreuses villes nord-américaines, ces tarifs pourraient exacerber davantage une situation déjà difficile pour les propriétaires potentiels.

Ces tarifs atteindront-ils leur objectif déclaré de revitaliser l’industrie américaine du bois, ou ne feront-ils qu’augmenter les coûts pour les consommateurs tout en mettant à rude épreuve les relations internationales? Alors que les cours à bois à travers l’Amérique se préparent à l’impact, cela reste la question à 5,6 milliards de dollars—la valeur annuelle approximative des exportations canadiennes de bois résineux vers les États-Unis maintenant prises dans le feu croisé de la politique commerciale internationale.

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