La grève de Postes Canada 2025 entre dans sa 7e journée au milieu de protestations croissantes

Olivia Carter
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Les piquets de grève autour des installations de Postes Canada sont devenus plus vocaux mardi alors que la grève postale nationale entrait dans son septième jour sans résolution immédiate en vue. Plus de 55 000 travailleurs des postes ont maintenant passé une semaine entière loin de leurs postes de tri et de leurs itinéraires de livraison, laissant des millions de Canadiens et d’entreprises de plus en plus préoccupés par les retards de courrier et de colis.

“Nous ne voulions pas en arriver là, mais Postes Canada ne nous a laissé aucun choix,” a déclaré Jean-Claude Parrot, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), s’adressant à des centaines de manifestants devant le centre de distribution principal à Mississauga. “Nos membres méritent des salaires équitables qui suivent l’inflation et des garanties de sécurité au travail qui protègent leur bien-être.”

La grève, qui a commencé mercredi dernier après des mois de négociations infructueuses, a effectivement arrêté la livraison du courrier dans tout le pays. Selon les informations de Canada News, le différend porte principalement sur trois questions clés: des augmentations de salaire pour compenser l’inflation, des améliorations de la sécurité au travail et des protections de sécurité d’emploi contre l’automatisation.

La dernière offre de Postes Canada comprenait une augmentation salariale de 7,5 % sur quatre ans—nettement inférieure aux 14 % sur trois ans que le syndicat a demandés. La société d’État maintient que sa proposition est “juste et raisonnable” compte tenu des conditions économiques actuelles.

“Nous comprenons le service essentiel que nos employés fournissent aux Canadiens,” a déclaré Dale Jenkins, porte-parole de Postes Canada. “Mais nous devons équilibrer une rémunération équitable avec la durabilité financière à une époque où les volumes de courrier diminuent.”

L’impact économique augmente quotidiennement. La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante estime que la grève coûte aux petites entreprises environ 250 millions de dollars par semaine en paiements retardés et en pertes commerciales. Les détaillants en ligne qui dépendent fortement de Postes Canada pour leurs livraisons se sont empressés de trouver des méthodes d’expédition alternatives, souvent à des coûts beaucoup plus élevés.

Le ministre fédéral du Travail, Seamus O’Regan, a exhorté les deux parties à retourner à la table des négociations, mais a jusqu’à présent résisté aux appels des groupes d’affaires pour introduire une législation de retour au travail. “Nous croyons au processus de négociation collective,” a déclaré O’Regan aux journalistes hier. “Les deux parties doivent travailler à une résolution qui respecte les travailleurs tout en assurant que ce service essentiel puisse reprendre.”

La grève a mis en évidence la dépendance croissante du Canada à l’infrastructure numérique. Bien que de nombreux Canadiens soient passés à la facturation électronique et aux communications numériques, des lacunes importantes subsistent. Les communautés rurales, les aînés et ceux qui reçoivent des chèques gouvernementaux par la poste ont été particulièrement touchés par l’interruption de service.

À Toronto, les manifestations se sont étendues au-delà des installations postales pour inclure des rassemblements aux bureaux des députés. Des groupes syndicaux de tout le spectre politique se sont joints en solidarité, y compris les syndicats d’enseignants et les travailleurs manufacturiers.

“Il ne s’agit pas seulement des travailleurs des postes,” a expliqué Maria Gonzalez, analyste du travail basée à Toronto. “Ça devient un référendum sur la question de savoir si les travailleurs essentiels peuvent maintenir des salaires et des avantages sociaux de classe moyenne dans l’économie d’aujourd’hui. Beaucoup de Canadiens voient leurs propres luttes reflétées dans ce différend.”

Alors que les entreprises s’adaptent à la perturbation prolongée, les services de messagerie signalent être débordés par l’augmentation du volume. FedEx et UPS ont mis en place des surcharges pour les livraisons résidentielles pendant ce qu’ils appellent une “demande sans précédent.”

Pour l’instant, les deux parties restent retranchées dans leurs positions, bien que des sources proches des négociations suggèrent que des pourparlers informels pourraient reprendre dès jeudi. Entre-temps, les Canadiens se demandent: dans un monde de plus en plus numérique, quel pouvoir de négociation les travailleurs des services essentiels ont-ils vraiment lorsqu’ils se battent pour leur avenir économique?

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