Aide à la santé mentale des enfants au Canada : Conseils d’experts de CASA

Olivia Carter
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Dans un contexte où les problèmes de santé mentale chez les enfants continuent d’augmenter partout au Canada, CASA Santé Mentale propose des conseils pratiques aux parents qui naviguent dans ces eaux troubles. Alors que les familles font face à des pressions croissantes liées aux exigences scolaires, à l’influence des médias sociaux et à l’adaptation post-pandémique, les experts soulignent l’importance cruciale de l’intervention précoce et d’une communication ouverte.

“L’outil le plus puissant dont disposent les parents est simplement d’être présents et disponibles,” explique Dr. Mira Hasan, psychiatre pour enfants à CASA Santé Mentale. “Les enfants n’ont pas nécessairement besoin que leurs parents résolvent tous leurs problèmes, mais ils ont absolument besoin de savoir que quelqu’un les écoute et prend leurs préoccupations au sérieux.”

Des statistiques canadiennes récentes sur la santé mentale révèlent des tendances inquiétantes : environ un enfant canadien sur cinq éprouve des problèmes de santé mentale, mais seulement 20 % environ reçoivent des services de soutien appropriés. Ce décalage a incité CASA et des organisations similaires à se concentrer sur l’équipement des parents avec des stratégies accessibles pouvant être mises en œuvre à la maison.

Parmi les approches les plus efficaces recommandées par les experts de CASA figure l’établissement de routines cohérentes. “La prévisibilité crée un sentiment de sécurité chez les enfants,” note le psychologue pour enfants Dr. James Moore. “Quand les enfants savent à quoi s’attendre chaque jour—des heures régulières pour les repas, les devoirs, les rituels du coucher—leur système nerveux peut se réguler plus efficacement, réduisant l’anxiété et les réponses au stress.”

Un autre pilier du soutien au bien-être mental des enfants consiste à limiter le temps d’écran tout en favorisant l’activité physique. Une recherche publiée dans la Revue Canadienne de Psychiatrie le mois dernier a démontré que les enfants qui pratiquaient au moins 60 minutes d’activité physique par jour présentaient des taux significativement plus bas de dépression et d’anxiété par rapport à leurs pairs moins actifs.

Plus important encore, CASA souligne la nécessité de normaliser les conversations sur la santé mentale au sein de l’unité familiale. “Quand les parents peuvent discuter des sentiments ouvertement, sans jugement ni rejet, ils enseignent à leurs enfants que les expériences émotionnelles sont valides et gérables,” explique Sarah Williams, thérapeute familiale. “Cette seule pratique peut transformer la façon dont les enfants abordent leur propre santé mentale tout au long de leur vie.”

Pour les parents préoccupés par des problèmes plus graves, CASA fournit un cadre pour reconnaître quand une intervention professionnelle pourrait être nécessaire. Les signes d’alarme comprennent des changements persistants dans les habitudes de sommeil, le retrait d’activités auparavant appréciées, une baisse des performances scolaires ou des expressions de désespoir.

L’organisation souligne également l’importance pour les parents de maintenir leur propre santé mentale. “C’est comme l’instruction du masque à oxygène dans l’avion—vous devez assurer le vôtre avant d’aider les autres,” explique Williams. “Les enfants apprennent la régulation émotionnelle en observant comment les adultes gèrent le stress et les difficultés.”

À travers les communautés canadiennes, les écoles s’associent de plus en plus avec des organisations de santé mentale pour créer des environnements plus favorables aux élèves. Ces collaborations représentent une reconnaissance croissante que le bien-être mental des enfants nécessite une approche globale impliquant les familles, les éducateurs et les professionnels de la santé mentale.

Alors que nous continuons à faire face à des incertitudes mondiales et à des changements technologiques, la question demeure : comment pouvons-nous collectivement renforcer la résilience de la prochaine génération tout en reconnaissant les défis très réels de santé mentale auxquels ils sont confrontés? La réponse, selon les experts de CASA, commence par une conversation ouverte, un soutien constant et le courage de chercher de l’aide quand nécessaire.

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