L’ordre du jour du cabinet Carney 2025 annoncé

Olivia Carter
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Dans une démarche décisive qui témoigne de l’approche ambitieuse de gouvernance de l’administration, le Premier ministre Mark Carney a demandé à son cabinet nouvellement formé d’élaborer des plans stratégiques détaillant leurs objectifs ministériels pour l’année à venir. Cette directive intervient trois semaines seulement après que le gouvernement libéral de Carney a obtenu une mince majorité parlementaire, alors que l’administration cherche à établir des priorités claires face aux défis économiques croissants et à l’évolution de la dynamique mondiale.

“Il s’agit de responsabilité et de transparence,” a déclaré le Premier ministre Carney lors de la première réunion du cabinet hier à Ottawa. “Les Canadiens méritent de savoir exactement ce que leur gouvernement vise à accomplir, comment nous prévoyons mesurer le succès, et le calendrier pour livrer des résultats qui comptent pour les citoyens ordinaires.”

Les lettres de mandat, qui devraient être rendues publiques d’ici la fin du mois, définiront des objectifs politiques spécifiques pour tous les ministères, avec un accent particulier sur la stabilité économique, le logement abordable, la réforme des soins de santé et l’action climatique. Selon des sources au sein du Bureau du Premier ministre, ces documents comprendront des indicateurs de performance trimestriels – un reflet de l’expérience de Carney en tant qu’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre.

La ministre des Finances Chrystia Freeland, qui conserve son poste de l’administration précédente, a souligné l’importance de ces directives formelles. “Ce qui est mesuré est géré. L’approche du Premier ministre nous assure de rester concentrés sur des livrables qui répondent aux préoccupations les plus pressantes des Canadiens tout en maintenant une responsabilité fiscale,” a déclaré Freeland aux journalistes après la réunion du cabinet.

Ce modèle ministériel représente un changement par rapport aux pratiques des administrations précédentes, incorporant des mécanismes de responsabilité plus rigoureux et introduisant des structures de conséquences pour les ministères qui ne parviennent pas à atteindre les objectifs établis. Les analystes politiques suggèrent que cela reflète l’expérience de Carney en matière de gouvernance d’entreprise et signale son intention de gérer le gouvernement davantage comme une entreprise axée sur les résultats.

Le chef de l’opposition Pierre Poilievre a critiqué cette approche comme étant “une microgestion déguisée en leadership,” remettant en question si les indicateurs de performance refléteraient véritablement les priorités des Canadiens ou serviraient simplement d’optique politique. “Les Canadiens ont besoin de plus que des listes de contrôle bureaucratiques – ils ont besoin d’actions concrètes sur l’inflation, l’abordabilité du logement et les temps d’attente en santé,” a déclaré Poilievre pendant la période des questions.

Cependant, les experts en gouvernance ont largement salué l’initiative. Dr. Anita Sharma, professeure d’administration publique à l’Université McGill, a noté: “Créer des objectifs ministériels clairs avec des résultats mesurables introduit un niveau de responsabilité souvent absent dans les opérations gouvernementales. Si elle est correctement mise en œuvre, cette approche pourrait améliorer considérablement l’efficacité des politiques et la confiance du public.”

Le Premier ministre a également demandé aux ministres de collaborer entre portefeuilles sur quatre priorités transversales: la croissance économique, la résilience climatique, l’équité sociale et la transformation numérique. Cette approche intégrée vise à relever les défis de plus en plus complexes auxquels le Canada est confronté et qui transcendent les frontières ministérielles traditionnelles.

Le ministre du Logement et du Développement urbain Sean Fraser a qualifié les directives de “rafraîchissantes par leur spécificité” par rapport aux mandats précédents. “Le Premier ministre a clairement indiqué que les engagements vagues ne suffiront pas. Nous avons besoin de stratégies détaillées avec des échéanciers concrets et des impacts mesurables pour les Canadiens qui luttent contre les coûts du logement,” a expliqué Fraser lors d’un point de presse.

Alors que le Canada fait face à d’importants vents contraires économiques, notamment l’inflation persistante et les préoccupations d’abordabilité du logement, cette approche de gouvernance axée sur la gestion permettra-t-elle de livrer les résultats tangibles dont les Canadiens ont urgemment besoin, ou les indicateurs de performance bureaucratiques créeront-ils simplement une autre couche de complexité gouvernementale sans résultats significatifs?

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