Épidémie de rougeole dans l’Ouest canadien en 2024 entraîne une augmentation des vaccinations

Olivia Carter
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Une vague inquiétante d’infections à la rougeole déferle sur l’Ouest canadien, incitant les autorités sanitaires à tirer la sonnette d’alarme concernant cette maladie autrefois considérée comme presque éradiquée. En Colombie-Britannique seulement, les autorités ont confirmé sept cas depuis janvier, tandis que l’Alberta a signalé cinq cas dans la région de Calgary—des chiffres qui témoignent d’une résurgence préoccupante de ce virus hautement contagieux.

“Nous observons une tempête parfaite de facteurs”, explique la Dre Maria Gonzalez, spécialiste des maladies infectieuses à l’Hôpital général de Vancouver. “L’hésitation face à la vaccination, l’augmentation des voyages internationaux après la pandémie et l’extrême contagiosité du virus de la rougeole ont créé les conditions propices à ces éclosions.”

Le virus de la rougeole, qui peut rester en suspension dans l’air jusqu’à deux heures dans des espaces clos, se propage avec une efficacité remarquable. Une personne infectée peut transmettre la maladie à entre 12 et 18 individus non vaccinés, ce qui en fait l’une des infections les plus contagieuses connues de la science médicale.

Les services de santé publique de l’Ouest canadien ont réagi rapidement, en établissant des cliniques de vaccination d’urgence et en lançant des campagnes de sensibilisation. À Winnipeg, où deux cas ont été récemment confirmés, les appels aux centres de vaccination ont augmenté de 230 % en une semaine seulement.

“Les gens oublient souvent à quel point la rougeole peut être grave”, déclare le Dr Jonathan Reid, médecin-chef des Services de santé de l’Alberta. “Avant la vaccination généralisée, la rougeole causait 400 à 500 décès par an au Canada et laissait des milliers de personnes avec des handicaps permanents, notamment des lésions cérébrales et des pertes auditives.”

L’éclosion a déclenché des réactions particulièrement fortes dans les communautés où les taux de vaccination étaient auparavant faibles. Dans certaines parties de la vallée du Fraser en Colombie-Britannique, où les taux de vaccination avaient chuté en dessous de 70 % dans certaines zones, les cliniques rapportent maintenant un nombre record de personnes cherchant à recevoir le vaccin RRO (rougeole, rubéole, oreillons).

Sarah Thompson, mère de trois enfants d’Abbotsford, représente ce changement de mentalité : “J’hésitais depuis des années concernant les vaccins, mais voir ces éclosions dans notre communauté a changé ma perspective. J’ai amené tous mes enfants cette semaine pour leurs vaccins.”

Les responsables de la santé soulignent que le vaccin RRO est efficace à environ 97 % après deux doses et possède un bilan de sécurité exceptionnel sur plusieurs décennies.

Les impacts économiques commencent également à se manifester. Les absences scolaires ont augmenté dans les régions touchées, et certaines entreprises signalent des pénuries de personnel, les travailleurs exposés sans documentation d’immunité étant priés de se mettre en quarantaine. Les économistes de la santé de l’Université de la Colombie-Britannique estiment que chaque cas de rougeole hospitalisé coûte environ 25 000 $ au système de santé canadien, sans compter la perte de productivité.

Les communautés autochtones de l’Ouest canadien adoptent des approches particulièrement proactives. L’Autorité sanitaire des Premières Nations a déploy

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