Le nouveau rôle de LeBlanc vise les barrières commerciales interprovinciales au Canada 2024

Olivia Carter
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Dans un remaniement stratégique du cabinet qui signale une attention fédérale renouvelée sur la cohésion économique interne, Dominic LeBlanc a été chargé de démanteler le réseau complexe des barrières commerciales interprovinciales qui, selon les experts, coûtent des milliards au Canada chaque année. Le ministre libéral chevronné fait maintenant face à ce que beaucoup considèrent comme l’un des portefeuilles économiques les plus difficiles du pays – abattre les murs réglementaires qui persistent malgré des décennies de tentatives de réformes.

“La fragmentation de notre marché intérieur représente un handicap économique que nous nous imposons”, a déclaré LeBlanc aux journalistes à Ottawa mardi. “Quand les entreprises ne peuvent pas facilement opérer au-delà des frontières provinciales, nous laissons essentiellement de l’argent sur la table à une époque où les Canadiens ressentent des pressions économiques de toutes parts.”

Cette annonce survient alors que les données de Statistique Canada révèlent que les barrières commerciales interprovinciales pourraient coûter à l’économie canadienne entre 50 et 130 milliards de dollars annuellement – un chiffre stupéfiant qui représente entre 4 et 7 % du PIB du pays. Ces barrières se manifestent dans d’innombrables réglementations qui diffèrent d’une province à l’autre, créant des cauchemars de conformité pour les entreprises qui tentent d’opérer à l’échelle nationale.

Un exemple frappant de ces barrières se trouve dans l’industrie de la construction, où les codes du bâtiment et les exigences de certification varient considérablement d’une province à l’autre. Un électricien certifié de l’Ontario pourrait avoir besoin d’une importante recertification pour effectuer un travail identique en Colombie-Britannique, créant des délais et des dépenses inutiles qui finissent par affecter l’abordabilité du logement et le développement des infrastructures.

Le premier ministre Justin Trudeau a souligné que s’attaquer à ces barrières commerciales internes est désormais une priorité économique pour son gouvernement. “À une époque où le commerce international fait face à une incertitude croissante, renforcer notre marché intérieur n’est pas seulement une bonne politique économique – c’est essentiel pour bâtir la résilience nationale,” a déclaré le premier ministre lors de la cérémonie d’annonce.

Les critiques soulignent toutefois les progrès limités réalisés par les précédentes initiatives fédérales-provinciales. L’Accord de libre-échange canadien, signé en 2017, a été salué comme une percée mais n’a connu qu’un succès modeste dans l’harmonisation des normes. Les gouvernements provinciaux ont historiquement défendu jalousement leur autonomie réglementaire, rendant le consensus difficile à atteindre.

Trevor Tombe, économiste à l’Université de Calgary spécialisé dans le commerce interprovincial, suggère que le nouveau mandat de LeBlanc représente une opportunité cruciale. “Le dossier économique en faveur de la réforme n’a jamais été aussi solide,” a expliqué Tombe lors d’une entrevue. “Avec les pressions inflationnistes et les défis de productivité, l’élimination de ces barrières internes pourrait figurer parmi les réformes économiques les plus importantes que le Canada pourrait entreprendre.”

L’approche de LeBlanc semble impliquer une combinaison d’incitatifs et de pressions ciblées. Des sources proches du ministre indiquent que de nouveaux financements fédéraux pour les infrastructures pourraient être li

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