L’APN Exige des Mesures Rapides pour l’Eau Potable dans les Communautés Autochtones au Canada

Olivia Carter
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La lutte pour l’accès à l’eau potable continue d’affliger les communautés autochtones à travers le Canada. Hier, lors d’une conférence de presse à Ottawa, la Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations, Cindy Woodhouse Nepinak, a lancé un appel urgent à l’action. Accompagnée de défenseurs autochtones de l’eau, Nepinak a exigé que le gouvernement fédéral ressuscite et accélère la législation sur l’eau potable qui est morte lorsque le Parlement a été dissous en 2021.

“Chaque Canadien mérite l’accès à l’eau potable—ce n’est pas un privilège, mais un droit humain fondamental,” a déclaré Nepinak, sa voix résolue face à la frustration croissante des leaders des Premières Nations. “Alors que la plupart des Canadiens tiennent l’eau potable pour acquise, des milliers d’Autochtones vivent quotidiennement dans l’incertitude quant à la salubrité de l’eau de leur robinet.”

L’urgence derrière cette nouvelle mobilisation découle de statistiques alarmantes : malgré les promesses du gouvernement libéral de mettre fin à tous les avis à long terme concernant l’eau potable d’ici mars 2021, 28 communautés à travers le Canada vivent toujours dans ces conditions. Certaines Premières Nations subissent des avis d’ébullition d’eau depuis plus de deux décennies, créant des générations de résidents qui n’ont jamais su ce que signifie simplement ouvrir un robinet pour avoir de l’eau potable.

La ministre des Services aux Autochtones, Patty Hajdu, a reconnu l’échec du gouvernement à respecter son propre délai, citant la complexité des projets d’infrastructure hydraulique dans les régions éloignées. “Nous restons déterminés à garantir que chaque Première Nation ait accès à de l’eau propre,” a déclaré Hajdu dans une réponse écrite aux questions de CO24. “La pandémie et les problèmes de chaîne d’approvisionnement ont créé des défis imprévus, mais cela reste une priorité absolue.”

La législation précédemment proposée, qui est morte au feuilleton, aurait établi des normes fédérales contraignantes pour la qualité de l’eau dans les communautés autochtones, créé des mécanismes de financement durables et établi des mesures claires de responsabilisation. Les experts en qualité de l’eau soulignent que des cadres similaires existent pour les municipalités non autochtones à travers le Canada, mettant en évidence ce que beaucoup appellent un “système à deux vitesses” de gouvernance de l’eau.

“La disparité statistique est frappante,” note Dre Miranda Thompson, chercheuse en politique de l’eau à l’Université de Toronto. “Les communautés autochtones sont 90 fois plus susceptibles de manquer d’accès à l’eau potable par rapport aux communautés non autochtones au Canada. Cela représente non seulement un échec politique, mais aussi un profond problème d’équité.”

Les analyses économiques suggèrent que la résolution des problèmes d’eau dans les communautés autochtones nécessiterait environ 4,7 milliards de dollars d’investissement en infrastructure, selon un rapport de 2023 du Bureau du directeur parlementaire du budget. Bien que substantiel, les défenseurs soutiennent que ce montant représente moins de 0,5 % du budget annuel fédéral.

L’impact humain de cette crise s’étend au-delà des préoccupations sanitaires immédiates. “Quand les enf

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