La politique de photographie des véhicules à la frontière entre les États-Unis et le Canada commence avec la photographie au départ

Olivia Carter
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Nouvelle politique de photographie des véhicules à la frontière

Dans un changement sans précédent des protocoles de sécurité frontalière, l’Agence des services frontaliers des États-Unis (CBP) a discrètement mis en place un nouveau système de photographie des véhicules aux principaux postes frontaliers entre le Canada et les États-Unis, capturant des images de chaque véhicule quittant le sol américain. Cette initiative, déployée ces dernières semaines, marque une expansion significative des mesures de surveillance le long de la plus longue frontière non défendue du monde.

Des sources proches du programme confirment que des caméras photographient désormais automatiquement les véhicules lorsqu’ils quittent les États-Unis pour entrer au Canada, documentant les plaques d’immatriculation, les occupants et l’horodatage. Contrairement à la pratique établie de longue date consistant à photographier les véhicules entrant aux États-Unis, cette documentation au départ représente un changement substantiel dans la surveillance transfrontalière.

“Le nouveau système de photographie à la sortie complète ce que les responsables de la sécurité appellent ‘une vision à 360 degrés‘ des mouvements frontaliers”, explique Dre Emily Richardson, analyste en sécurité frontalière à l’Université de Toronto. “Alors que les Américains se sont habitués à être scrutés lorsqu’ils entrent dans leur pays, cette mesure inverse la perspective pour suivre qui part et quand.”

La mise en œuvre s’est déroulée avec un minimum d’annonce publique, suscitant des inquiétudes parmi les défenseurs de la vie privée et les communautés transfrontalières. Aux principaux points de passage, notamment Detroit-Windsor, Buffalo-Fort Erie et Blaine-Surrey, les nouveaux systèmes de caméras ont été installés sans grande publicité malgré leurs implications importantes pour les quelque 400 000 personnes qui traversent quotidiennement la frontière.

Les agents frontaliers défendent cette mesure comme étant essentielle à la sécurité nationale. “Cela crée un registre complet des mouvements transfrontaliers qui aide à identifier les tendances, à prévenir les opérations de contrebande et à localiser les individus qui pourraient présenter des risques pour la sécurité”, a déclaré un porte-parole du CBP lorsqu’il a été contacté pour commentaire.

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a confirmé être au courant de l’initiative américaine, mais a souligné que le Canada maintient ses propres protocoles distincts de surveillance frontalière. “Bien que nous travaillions en étroite collaboration avec nos homologues américains sur les questions de sécurité, chaque nation détermine sa propre approche en matière de gestion des frontières”, a noté un représentant de l’ASFC.

Pour les voyageurs fréquents, particulièrement ceux des communautés frontalières canadiennes, ce changement représente une couche supplémentaire dans un processus de passage déjà de plus en plus complexe. L’évolution d’une frontière relativement ouverte il y a des décennies vers une frontière aujourd’hui fortement surveillée reflète les tendances plus larges en matière de sécurité suite au 11 septembre et aux menaces terroristes subséquentes.

Les experts juridiques soulignent que si la photographie des individus dans les espaces publics est généralement autorisée, la collecte systématique et la rétention potentielle de ces images soul


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