Annonce de la fermeture du programme ESL du collège George Brown

Olivia Carter
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Les couloirs du département de français langue seconde du Collège George Brown seront bientôt silencieux, l’établissement ayant annoncé la fermeture imminente de son programme de longue date. Cette décision, confirmée la semaine dernière par les administrateurs du collège, a provoqué une onde de choc dans la communauté des étudiants internationaux de Toronto et soulève des questions sur l’accessibilité à l’éducation linguistique dans l’une des villes les plus diversifiées du Canada.

“J’étais en plein développement de mes compétences en français pour postuler au programme culinaire,” confie Mei Zhang, une étudiante de 24 ans originaire de Shanghai arrivée au Canada il y a huit mois. “Maintenant, je ne sais pas si je pourrai satisfaire aux exigences linguistiques d’admission sans terminer ce programme.”

Le programme FLS à George Brown a servi de passerelle essentielle pour des milliers de nouveaux arrivants et d’étudiants internationaux cherchant à améliorer leur maîtrise du français avant de poursuivre des études supérieures ou d’entrer sur le marché du travail canadien. Les responsables du collège citent la baisse des inscriptions et des préoccupations de viabilité financière comme facteurs principaux de la fermeture, bien qu’ils se soient engagés à terminer les sessions en cours pour les étudiants inscrits.

Selon les données d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, la maîtrise linguistique demeure l’un des obstacles les plus importants pour l’intégration des nouveaux arrivants dans la société canadienne. Les programmes FLS comme celui de George Brown ont historiquement joué un rôle crucial pour relever ce défi, particulièrement dans les zones métropolitaines comme Toronto où plus de 45% des résidents parlent une langue maternelle autre que l’anglais ou le français.

Les défenseurs de l’éducation ont exprimé leur inquiétude quant aux répercussions de cette fermeture. Dr. Anita Sharma, Directrice de la Coalition pour l’accès à l’éducation de Toronto, avertit que cette décision reflète une tendance inquiétante. “Nous voyons de plus en plus d’établissements d’enseignement traiter les programmes linguistiques comme des services dispensables plutôt qu’essentiels,” a-t-elle déclaré à CO24 News. “Cela crée des lacunes dangereuses dans notre système éducatif qui touchent de manière disproportionnée les nouveaux arrivants.”

L’administration du collège a indiqué qu’elle prévoit orienter les étudiants vers d’autres fournisseurs de FLS dans la ville, bien que de nombreux étudiants restent sceptiques quant à la comparabilité de ces programmes. “Le programme de George Brown était abordable et respecté par les employeurs,” note Carlos Mendez, un étudiant colombien qui a terminé le programme l’année dernière et travaille maintenant dans l’industrie hôtelière de Toronto. “Tous les programmes de FLS n’ont pas le même poids sur un CV.”

La fermeture soulève également des questions plus larges sur l’approche du Canada en matière d’intégration des immigrants à un moment où le pays accueille un nombre record de nouveaux arrivants. L’acquisition linguistique constitue une pierre angulaire d’une installation réussie, pourtant l’infrastructure soutenant cette étape cruciale semble se contracter plutôt que s’étendre pour répondre à la demande croissante.

Les membres du corps enseignant du programme, dont beaucoup ont consacré des décenn

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