Verdict du Jury pour l’Agression au Couteau au Centre-Ville de Calgary

Olivia Carter
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Dans une décision cruciale qui a capté l’attention de la ville, un jury de Calgary a rejeté la défense de non-responsabilité criminelle de Keeton Gagnon, le déclarant coupable de meurtre au second degré pour l’attaque mortelle au couteau contre Nicholas Nwonye en 2021. Ce verdict, rendu après une délibération minutieuse, marque la conclusion d’un procès qui a mis en lumière les problèmes de santé mentale, de responsabilité criminelle et de sécurité publique au centre-ville de Calgary.

L’incident horrible s’est produit le 16 juin 2021, lorsque Gagnon, alors âgé de 43 ans, a attaqué Nwonye, étudiant en soins infirmiers et père de trois enfants, sur un quai de CTrain au centre-ville de Calgary. Les preuves présentées au tribunal ont révélé que Gagnon a poignardé la victime à la poitrine avec un couteau de cuisine dans ce qui semblait être une attaque non provoquée. Nwonye, qui poursuivait ses études au Collège Bow Valley pour subvenir aux besoins de sa famille, a succombé à ses blessures malgré une intervention médicale immédiate.

Tout au long des deux semaines de procès, le jury a entendu des témoignages complexes concernant l’état mental de Gagnon. La défense a soutenu que la schizophrénie paranoïde diagnostiquée chez Gagnon l’avait rendu incapable de comprendre le caractère répréhensible de ses actes. Les preuves judiciaires ont détaillé la conviction de Gagnon qu’il était suivi par une “société secrète” et que sa victime faisait partie d’un complot contre lui.

“L’accusé subissait une crise psychotique au moment de l’incident”, a plaidé l’avocat de la défense Adriano Iovinelli pendant les procédures. “Sa maladie l’empêchait de faire des choix rationnels ou de comprendre les conséquences de ses actions.”

Les procureurs ont cependant réussi à convaincre le jury que malgré la maladie mentale de Gagnon, il restait conscient de la nature et des conséquences de ses actions. Le procureur de la Couronne Ken McCaffrey a présenté des preuves que Gagnon avait méthodiquement caché l’arme avant l’attaque et tenté de fuir par la suite, comportements suggérant une compréhension du caractère répréhensible.

“La nature délibérée de ses actions, y compris ses tentatives d’échapper à la capture, démontre que M. Gagnon comprenait que ce qu’il faisait était mal”, a déclaré McCaffrey lors des plaidoiries finales.

L’affaire a intensifié les discussions en cours sur la sécurité publique au centre-ville de Calgary, particulièrement concernant la sécurité dans les transports en commun. Depuis cet incident, le Groupe de travail sur la sécurité de Calgary Transit a mis en œuvre des mesures de sécurité renforcées, notamment des agents de la paix supplémentaires dans les stations et des systèmes de surveillance améliorés.

Le verdict touche également aux débats canadiens plus larges concernant les ressources en santé mentale et l’approche du système de justice pénale envers les délinquants souffrant de troubles psychiatriques. Les défenseurs de la santé mentale ont cité cette affaire comme preuve des lacunes systémiques dans l’intervention précoce et le traitement.

Le juge Blair Nixon a fixé la détermination de la peine au 15 janvier 2024. Le meurtre au second degré entraîne automatiquement une peine

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