Mise à jour sur l’aide humanitaire Israël-Gaza alors que le blocus s’assouplit

Olivia Carter
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Dans un changement significatif au milieu du conflit en cours, les autorités israéliennes ont commencé à autoriser davantage d’aide humanitaire à entrer à Gaza, alors que la pression internationale s’intensifie face à la détérioration des conditions vécues par les civils palestiniens. Cette décision intervient après des semaines d’appels croissants de la part des organisations humanitaires internationales et des leaders mondiaux qui ont décrit la situation comme “catastrophique” pour les 2,3 millions de personnes piégées dans l’enclave.

Selon les responsables des Nations Unies, environ 200 camions d’aide ont traversé Gaza hier par le point de passage de Kerem Shalom, marquant le total quotidien le plus élevé depuis le début du conflit en octobre dernier. L’augmentation du flux de fournitures comprend des denrées alimentaires essentielles, des fournitures médicales et du carburant nécessaires au fonctionnement des infrastructures critiques, notamment les hôpitaux et les installations de traitement d’eau.

“C’est un développement bienvenu, mais loin d’être suffisant compte tenu de l’ampleur des besoins humanitaires,” a déclaré Martin Griffiths, Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les Affaires humanitaires. “Nous voyons des enfants souffrant de malnutrition, des hôpitaux fonctionnant sans fournitures de base, et des quartiers entiers sans eau potable.”

L’augmentation de l’aide coïncide avec les nouveaux efforts diplomatiques menés par l’Égypte et le Qatar pour négocier un cessez-le-feu temporaire. Des sources proches des pourparlers indiquent que les intermédiaires ont proposé une pause de deux semaines dans les hostilités pour permettre des opérations de secours humanitaire plus substantielles et d’éventuels échanges de prisonniers.

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a réaffirmé le soutien du Canada aux efforts humanitaires lors d’une conférence de presse à Ottawa, déclarant: “Le Canada continue de plaider pour un accès humanitaire sans entrave à Gaza tout en reconnaissant les préoccupations légitimes d’Israël en matière de sécurité. La protection des vies civiles doit rester primordiale.”

Malgré l’augmentation du flux d’aide, la situation sur le terrain reste précaire. Le Programme alimentaire mondial rapporte qu’environ 85% de la population de Gaza a été déplacée à l’intérieur du pays, plusieurs fois pour beaucoup, rendant la distribution de l’aide particulièrement difficile. Dans le nord de Gaza, où les opérations militaires israéliennes se sont intensifiées, l’accès reste sévèrement limité.

La Dre Sarah Khaled, qui est récemment revenue d’une mission médicale avec Médecins Sans Frontières, a décrit les conditions dont elle a été témoin: “Nous voyons se propager des maladies que nous n’avions pas rencontrées à Gaza depuis des décennies. La combinaison de surpeuplement, d’assainissement limité et de malnutrition a créé un terrain idéal pour des catastrophes de santé publique.”

Le conflit a dévasté l’infrastructure de Gaza, les Nations Unies estimant que plus de 60% des logements ont été endommagés ou détruits. Les coupures de courant continuent de toucher le territoire, la plupart des zones ne recevant que 3 à 4 heures d’électricité par jour, ce qui affecte gravement les stations de pompage d’eau et les installations de traitement des eaux usées.

Des experts juridiques internationaux ont soulevé des préoccupations quant à savoir si le blocus et les restrictions sur l’aide humanitaire pourraient constituer une punition collective selon le droit humanitaire international. La Cour internationale de Justice a récemment ordonné à Israël de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir le génocide à Gaza, y compris en assurant que l’aide humanitaire atteigne les civils.

Les analystes économiques de la Banque mondiale estiment que le coût de la reconstruction des infrastructures de Gaza dépassera 15 milliards de dollars, un chiffre qui continue d’augmenter à mesure que le conflit persiste. La destruction a effectivement effacé des années de progrès en matière de développement dans l’une des zones les plus densément peuplées du monde.

Alors que les organisations d’aide s’empressent de distribuer les fournitures nouvellement arrivées, des questions demeurent quant à la durabilité de ce flux accru, et s’il signale un changement plus permanent dans la politique israélienne ou simplement une réponse temporaire à la pression internationale. Avec les conditions hivernales qui ajoutent aux difficultés des civils, la communauté internationale peut-elle trouver un moyen d’équilibrer les préoccupations légitimes de sécurité avec l’impératif humanitaire urgent de protéger les vies innocentes prises dans les tirs croisés?

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