La proposition d’accès mondial de FDATA Canada pour 2025

Sarah Patel
4 Min Read
Disclosure: This website may contain affiliate links, which means I may earn a commission if you click on the link and make a purchase. I only recommend products or services that I personally use and believe will add value to my readers. Your support is appreciated!

Dans une initiative audacieuse qui pourrait transformer le paysage financier canadien, l’Association des données financières et de la technologie (FDATA) a soumis une proposition prébudgétaire complète au Comité des finances du Canada visant à accélérer la mise en œuvre du cadre de système bancaire ouvert d’ici 2025.

L’organisation, qui représente les leaders de la technologie financière à travers le Canada, pousse pour des actions concrètes après des années de consultations et de retards qui ont laissé le Canada à la traîne par rapport à d’autres économies mondiales dans la révolution du système bancaire ouvert.

“Nous sommes à un moment crucial où le Canada doit décider s’il veut être un leader ou un suiveur en matière d’innovation financière,” a déclaré Steve Boms, directeur exécutif de FDATA Amérique du Nord. “Notre proposition définit une voie claire qui équilibre la protection des consommateurs avec le besoin d’avancement technologique.”

La soumission se concentre sur trois piliers essentiels : l’établissement d’un cadre réglementaire avec des échéances de mise en œuvre claires, l’obtention d’un financement dédié pour l’initiative, et la participation obligatoire de toutes les institutions financières sous réglementation fédérale. Selon l’analyse économique de FDATA, un système bancaire ouvert correctement mis en œuvre pourrait ajouter des milliards au PIB canadien tout en créant des milliers d’emplois dans le secteur de la technologie financière.

Ce qui distingue cette proposition des tentatives précédentes est son accent sur les droits des consommateurs en matière de données. Le cadre donnerait aux Canadiens un contrôle sans précédent sur leurs informations financières, leur permettant de partager en toute sécurité leurs données entre institutions et d’accéder à des services innovants qui pourraient réduire les coûts et améliorer leurs résultats financiers.

“Chaque jour de retard coûte cher aux consommateurs et aux entreprises canadiennes,” a souligné Maya Rajeev, experte en technologie financière, qui n’a pas participé à l’élaboration de la proposition mais en a examiné le contenu. “Quand on regarde des marchés comme le Royaume-Uni et l’Australie où le système bancaire ouvert est opérationnel, on constate des frais plus bas, de meilleurs taux de prêt, et des produits financiers plus personnalisés.”

Le Comité des finances examinera la soumission dans le cadre de ses consultations prébudgétaires, avec une décision attendue avant la fin de l’exercice financier. Entre-temps, les principales banques canadiennes ont exprimé un soutien prudent, bien que les préoccupations concernant les coûts de mise en œuvre et les protocoles de sécurité demeurent des points de discorde.

Alors que les marchés financiers mondiaux adoptent de plus en plus les principes du système bancaire ouvert, la pression sur les législateurs canadiens pour agir s’est intensifiée. La proposition de FDATA représente peut-être la feuille de route la plus complète à ce jour pour aligner le Canada sur les normes internationales tout en abordant les préoccupations spécifiquement canadiennes concernant la confidentialité et la souveraineté des données.

La question qui se pose maintenant aux décideurs politiques n’est pas de savoir si le Canada devrait adopter le système bancaire ouvert, mais s’il peut se permettre d’attendre plus longtemps.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *