Un accident d’hélicoptère d’Airmedic au Québec déclenche une opération de recherche

Sarah Patel
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Le terrain accidenté du nord du Québec est devenu le centre d’une opération de recherche intensive après qu’un hélicoptère d’Airmédic transportant quatre personnes ait disparu des radars mercredi soir. La Sûreté du Québec et les membres des Forces armées canadiennes luttent contre des conditions météorologiques difficiles dans une course contre la montre pour localiser l’aéronef disparu et ses occupants.

L’hélicoptère Bell 429 a disparu lors d’une mission d’évacuation médicale près de Baie-Comeau, à environ 400 kilomètres au nord-est de Québec. La communication avec l’appareil a été perdue peu après 20h30 dans une zone connue pour sa topographie difficile composée de forêts denses et de collines escarpées.

“Chaque minute compte dans ces situations,” a déclaré François Rivard, directeur des opérations d’Airmédic. “Nos équipes travaillent aux côtés des organismes gouvernementaux avec toutes les ressources disponibles pour localiser nos collègues.”

Parmi les personnes disparues figurent deux pilotes et deux ambulanciers, tous des professionnels expérimentés du service d’ambulance aérienne privé. Airmédic fournit des services de transport médical d’urgence à travers le Québec depuis plus d’une décennie, servant souvent de lien vital pour les communautés éloignées.

Les conditions météorologiques ont considérablement entravé les efforts de recherche, avec une faible visibilité, des vents forts et des orages épars balayant la région. Les Forces armées canadiennes ont déployé un avion CC-130 Hercules depuis Trenton, en Ontario, pendant la nuit, équipé de technologies de recherche spécialisées.

“La zone de recherche couvre environ 1 200 kilomètres carrés d’un terrain particulièrement difficile,” a expliqué le Major Jean Tremblay des Forces armées canadiennes. “Nous utilisons l’imagerie infrarouge et des équipements de détection de signaux pour identifier tout signe de l’aéronef.”

La Sûreté du Québec a établi un centre de commandement à Baie-Comeau, coordonnant des équipes au sol prêtes à être déployées une fois que l’emplacement de l’hélicoptère sera mieux cerné. Entre-temps, Airmédic a immobilisé le reste de sa flotte par mesure de précaution pendant que l’entreprise collabore avec les responsables du Bureau de la sécurité des transports pour déterminer les causes potentielles de la disparition.

Cet incident fait suite à des statistiques préoccupantes concernant la sécurité des services médicaux d’urgence par hélicoptère. Selon les données de Transports Canada, les vols d’évacuation médicale présentent des profils de risque plus élevés en raison de leur nature urgente et des environnements d’exploitation souvent difficiles.

Les familles des membres d’équipage disparus se sont rassemblées au siège social d’Airmédic à Montréal, où les responsables de l’entreprise fournissent des mises à jour régulières sur l’opération de recherche. Le premier ministre du Québec, François Legault, a exprimé son inquiétude sur les réseaux sociaux, déclarant que “toutes les ressources provinciales sont mobilisées pour soutenir cette mission de sauvetage cruciale.”

Alors que les recherches entrent dans leur deuxième journée, l’espoir demeure que l’appareil ait pu effectuer un atterrissage d’urgence dans la nature sauvage éloignée. L’équipement de survie est standard sur tous les hélicoptères d’Airmédic, y compris des émetteurs de localisation d’urgence, bien qu’aucun signal n’ait été détecté jusqu’à présent.

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