Les allégations de champs de massacre à Gaza démenties par les dirigeants israéliens

Olivia Carter
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Dans une réfutation rapide et énergique, les responsables israéliens ont catégoriquement rejeté les allégations explosives publiées dans le prestigieux journal israélien Haaretz selon lesquelles certaines zones de Gaza auraient été délibérément désignées comme “zones de mise à mort” pendant les opérations militaires. Ce rapport controversé, qui a provoqué des ondes de choc dans les cercles diplomatiques ce week-end, prétend avoir découvert des communications militaires internes suggérant un ciblage systématique de civils palestiniens.

L’enquête de Haaretz, basée sur ce qu’il décrit comme des documents militaires divulgués et des témoignages de plusieurs soldats de Tsahal, allègue que des commandants ont autorisé les troupes à tirer sans discernement dans des zones désignées avec un souci minimal pour les pertes civiles. Selon les sources du journal, ces zones étaient étiquetées avec des noms de code dans les communications militaires et soumises à des protocoles qui auraient suspendu les règles d’engagement normales.

“Ces allégations représentent une distorsion fondamentale des procédures opérationnelles et de l’éthique de Tsahal,” a déclaré le ministre de la Défense Yoav Gallant lors d’une conférence de presse d’urgence. “Nos forces opèrent selon des protocoles stricts conçus spécifiquement pour minimiser les dommages civils tout en neutralisant les menaces terroristes légitimes. Ces affirmations ne sont pas seulement fausses—elles sont dangereuses.”

La controverse émerge au milieu d’un examen international croissant de la campagne militaire d’Israël à Gaza, qui a débuté suite aux attaques du Hamas du 7 octobre. Les organisations de défense des droits humains ont à plusieurs reprises soulevé des préoccupations concernant les victimes civiles, tandis que les autorités israéliennes maintiennent que leurs opérations ciblent l’infrastructure du Hamas délibérément intégrée dans des zones civiles.

L’analyste militaire Dr. Rachel Cohen de l’Université de Tel Aviv a confié à CO24, “Ce qui rend cette situation particulièrement explosive, c’est que Haaretz est largement considéré comme le journal de référence d’Israël. Quand des allégations sérieuses proviennent de l’écosystème médiatique israélien lui-même, elles portent un poids différent à l’international que des accusations de critiques externes.”

L’armée israélienne a lancé une enquête interne sur la source des fuites présumées tout en niant simultanément leur authenticité. Le porte-parole de Tsahal, le colonel Nadav Shoshani, a déclaré que les documents cités par Haaretz n’existent pas ou ont été gravement mal interprétés.

“Nous rejetons catégoriquement toute suggestion selon laquelle Tsahal désignerait des zones pour des tirs sans discernement,” a déclaré Shoshani. “Chaque cible est examinée à travers plusieurs niveaux de renseignement et d’examen juridique. Ce rapport dénature fondamentalement nos procédures opérationnelles.”

La réaction internationale a été rapide, le Secrétaire général des Nations Unies appelant à “une transparence totale et à la responsabilité” concernant ces allégations. Le Département d’État américain a demandé un briefing formel aux responsables israéliens, tout en continuant à souligner le droit d’Israël à l’autodéfense dans les paramètres du droit humanitaire international.

Les autorités palestiniennes en Cisjordanie se sont emparées du rapport comme preuve soutenant leur cas en cours devant la Cour pénale internationale, le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa le qualifiant de “confirmation de ce que les Palestiniens ont vécu directement.”

Les experts canadiens en politique étrangère notent que ces allégations mettent une pression supplémentaire sur les nations occidentales qui ont soutenu le droit d’Israël à l’autodéfense tout en exprimant de plus en plus d’inquiétudes concernant les victimes civiles. La controverse émerge alors que les organisations humanitaires signalent une détérioration des conditions à travers Gaza, avec des pénuries critiques de fournitures médicales, de nourriture et d’eau potable affectant des centaines de milliers de civils déplacés.

Alors que cette histoire continue de se développer, une question fondamentale demeure: ces allégations provenant du paysage médiatique israélien lui-même modifieront-elles le calcul diplomatique des nations soutenant les opérations militaires d’Israël, ou seront-elles rejetées comme des affirmations isolées dans le brouillard d’un conflit extraordinairement complexe?

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