Augmentation des tiques en Ontario oriental en 2025 suscite des préoccupations sanitaires

Olivia Carter
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Dans une évolution inquiétante pour les résidents de l’Est ontarien, les responsables de la santé ont émis des avertissements concernant une augmentation significative des populations de tiques dans toute la région cet été. Cette hausse, particulièrement notable dans les zones récréatives et les sentiers de randonnée, a incité les autorités à renforcer les avis de santé publique alors que les cas de maladie de Lyme affichent des tendances à la hausse préoccupantes.

“Nous observons des nombres sans précédent dans nos pièges de surveillance,” explique Dre Helena Moreau, épidémiologiste en chef au Bureau de santé de l’Est de l’Ontario. “La combinaison d’hivers plus doux et de printemps de plus en plus humides a créé des conditions de reproduction idéales pour les tiques à pattes noires, principaux vecteurs de transmission de la maladie de Lyme.”

Cette augmentation spectaculaire n’est pas simplement anecdotique. Selon les données publiées par l’Unité de surveillance de la santé publique de l’Ontario, les échantillons de tiques prélevés dans des destinations de plein air populaires montrent une augmentation de 47 % par rapport aux chiffres de 2024. Les parcs près de Kingston, d’Ottawa et dans toute la vallée de l’Outaouais ont été particulièrement touchés, certains endroits signalant plus du double de leur densité habituelle de tiques.

Les climatologues de l’Université de Toronto ont lié cette hausse aux changements des régimes météorologiques qui ont prolongé la saison active des tiques. “Nous observons essentiellement des frontières écologiques se déplacer en temps réel,” note le chercheur en climatologie Dr James Chen. “Des zones qui historiquement connaissaient une activité minimale de tiques abritent maintenant des populations établies.”

Pour les résidents et visiteurs de l’Est ontarien, les responsables de la santé recommandent des mesures de protection complètes. Il s’agit notamment de porter des vêtements de couleur claire qui couvrent la peau exposée, d’utiliser des répulsifs contre les tiques contenant du DEET ou de l’icaridine, d’effectuer des vérifications minutieuses après les activités de plein air et de retirer rapidement toute tique attachée à l’aide d’une pince à épiler fine.

L’impact économique dépasse les préoccupations de santé publique. Les opérateurs touristiques des zones touchées signalent une augmentation des demandes concernant la sécurité face aux tiques, certains visiteurs modifiant leurs plans de voyage. L’Association du tourisme de l’Ontario estime que l’impact économique potentiel pourrait atteindre 12 millions de dollars en dépenses récréatives réduites si les tendances actuelles se poursuivent pendant la saison estivale.

Les gouvernements municipaux de toute la région ont réagi en mettant en œuvre des programmes de sensibilisation accrue aux tiques. Ottawa a augmenté la signalisation dans les parcs municipaux et élargi son réseau de surveillance des tiques, tandis que Kingston a lancé un outil de suivi numérique permettant aux résidents de signaler les observations de tiques et les cas confirmés de maladie de Lyme.

“L’éducation reste notre outil le plus efficace,” affirme Dre Yasmin Ahmad, spécialiste des maladies infectieuses à l’Hôpital général de Kingston. “La plupart des gens peuvent profiter en toute sécurité des activités de plein air s’ils comprennent les techniques de prévention appropriées et reconnaissent les premiers symptômes des maladies transmises par les tiques.”

Le ministère de la Santé de l’Ontario a alloué 3,7 millions de dollars supplémentaires aux programmes de recherche et de prévention des maladies transmises par les tiques, en se concentrant sur les régions présentant les augmentations de population les plus spectaculaires. Ce financement vise à étendre les capacités de surveillance et à améliorer les mécanismes de réponse en matière de santé publique.

Alors que nous faisons face à ce défi sanitaire en évolution, la question demeure : assistons-nous à un pic temporaire des populations de tiques ou est-ce la nouvelle normalité pour les étés dans l’Est ontarien? La réponse pourrait fondamentalement redéfinir la façon dont les résidents abordent les activités de plein air dans les années à venir.

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