Avertissement de chaleur extrême pour le sud de l’Ontario bientôt levé

Olivia Carter
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Le soulagement est enfin à l’horizon pour les résidents du sud de l’Ontario qui suffoquent sous des conditions de chaleur oppressante depuis près d’une semaine. Les responsables d’Environnement Canada ont annoncé aujourd’hui que l’alerte de chaleur extrême touchant une grande partie de la région devrait être levée d’ici jeudi soir, alors qu’un front froid traverse la région.

Cet épisode de chaleur prolongé, avec des températures dépassant constamment les 30°C et des valeurs d’humidex atteignant les 40, a mis à l’épreuve la résilience des communautés de toute la région. La médecin hygiéniste de Toronto, Dre Eileen de Villa, a confirmé que les centres de rafraîchissement resteront opérationnels jusqu’à la fin officielle de l’alerte.

“Nous avons constaté une augmentation significative des visites aux urgences liées à la chaleur pendant cette période,” a déclaré Dre de Villa. “Bien que l’alerte se termine bientôt, nous exhortons les résidents, particulièrement les populations vulnérables comme les aînés et les personnes souffrant de maladies chroniques, à continuer de prendre des précautions pendant que les températures se normalisent progressivement.”

Les données des stations de surveillance météorologique de CO24 News indiquent qu’il s’agit de l’un des épisodes de chaleur de début d’été les plus intenses de ces dernières années. Le météorologue David Phillips a noté que plusieurs localités ont battu des records quotidiens de température, l’aéroport international Pearson enregistrant cinq jours consécutifs au-dessus de 32°C.

La vague de chaleur a mis à rude épreuve les réseaux électriques de toute la province. Hydro One a signalé une augmentation de 22% de la consommation d’énergie par rapport aux moyennes saisonnières, suscitant des appels à la conservation pour prévenir d’éventuelles baisses de tension. Plusieurs médias de Canada News ont rapporté des pannes de courant isolées à Hamilton et dans certaines parties de la région du Niagara mardi après-midi.

Les agences de santé publique ont documenté plus de 200 visites hospitalières liées à la chaleur dans le sud de l’Ontario depuis vendredi, principalement pour épuisement par la chaleur, déshydratation et complications respiratoires exacerbées par des niveaux de smog élevés. Les centres urbains ont été les plus touchés, où le béton et l’asphalte ont intensifié l’effet d’îlot de chaleur.

“Ce qui a rendu cet événement particulièrement difficile, c’est sa durée,” a expliqué la climatologue Sarah Reynolds. “Le corps humain peut généralement s’adapter à de courtes périodes de chaleur extrême, mais une exposition prolongée, surtout avec des températures nocturnes élevées empêchant la récupération, crée un stress cumulatif sur les systèmes physiologiques.”

Le front froid qui arrive devrait apporter des orages épars avant que les températures ne chutent à des niveaux plus saisonniers autour de 25°C pour la fin de semaine. Le météorologue d’Environnement Canada, Jean Martinez, a prévenu que si un soulagement immédiat est en vue, les prévisions à long terme suggèrent que des températures supérieures à la normale pourraient revenir d’ici la mi-juillet.

Les restrictions d’utilisation d’eau municipales mises en œuvre pendant la vague de chaleur resteront en vigueur tout au long de la fin de semaine dans plusieurs communautés, notamment Kitchener-Waterloo et Guelph, selon les mises à jour régionales de CO24 Politics.

Alors que les Ontariens se préparent à des conditions plus fraîches, les experts du climat nous rappellent que de tels événements de chaleur extrême deviennent de plus en plus fréquents. Une recherche publiée le mois dernier dans le Journal of Climate Science suggère que le sud de l’Ontario pourrait connaître deux à trois semaines supplémentaires de conditions de chaleur extrême chaque année d’ici 2050 par rapport aux moyennes historiques.

Alors que nous sortons de cet événement météorologique difficile, comment les communautés de l’Ontario adapteront-elles leurs infrastructures et leurs systèmes d’intervention d’urgence pour faire face à la fréquence croissante des chaleurs extrêmes dans notre climat changeant?

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