Avertissement de Santé Canada concernant la banque de sang de cordon d’Edmonton maintenu

Olivia Carter
5 Min Read
Disclosure: This website may contain affiliate links, which means I may earn a commission if you click on the link and make a purchase. I only recommend products or services that I personally use and believe will add value to my readers. Your support is appreciated!

Dans une évolution préoccupante pour les futurs parents à travers l’Alberta, la biobanque Canadian Cord Blood basée à Edmonton continue de fonctionner sous un avertissement de Santé Canada qui persiste depuis près de deux ans. L’agence réglementaire a signalé pour la première fois d’importantes préoccupations de sécurité en octobre 2022, mais l’établissement continue d’accepter, de traiter et de stocker des échantillons de sang de cordon ombilical malgré ces problèmes non résolus.

L’inspection de Santé Canada a révélé des lacunes inquiétantes dans les opérations de l’établissement, notamment des pratiques inadéquates de dépistage des donneurs, des protocoles douteux de test de stérilité et des conditions de stockage inappropriées qui pourraient compromettre l’intégrité des échantillons. Ces violations contreviennent directement aux exigences canadiennes de sécurité pour les cellules, tissus et organes conçues pour protéger les receveurs contre les risques potentiels pour la santé.

“Le fonctionnement continu de cet établissement malgré les préoccupations réglementaires en suspens crée une situation précaire pour les familles qui confient le sang de cordon de leur nouveau-né à cette banque,” a déclaré Dr Melanie Townsend, spécialiste en hématologie à l’Université de Toronto. “Le sang de cordon contient des cellules souches précieuses qui pourraient un jour sauver des vies, mais seulement s’il est traité et préservé dans des conditions rigoureuses.”

Ce qui rend cette situation particulièrement alarmante est le recrutement continu de nouveaux clients par l’établissement — principalement des futurs parents payant plus de 2 500 $ pour les services de collecte et de stockage — alors que l’avertissement de Santé Canada reste sans réponse. Le site web de l’entreprise continue de promouvoir ses services sans divulgation évidente de ces problèmes réglementaires.

Une enquête de CO24 News a révélé que plusieurs familles ayant récemment signé un contrat avec la biobanque n’étaient pas au courant de l’avertissement de Santé Canada. Sarah Michaels, qui a accouché de sa fille en mars et a payé pour le stockage du sang de cordon, a exprimé sa stupéfaction lorsqu’elle a été informée de la situation : “On ne nous a jamais parlé d’avertissements ou de problèmes. Nous avons spécifiquement choisi cet établissement parce que nous pensions qu’il respectait toutes les normes canadiennes.”

La communauté médicale a exprimé des préoccupations croissantes quant aux implications. Dr James Richardson de la Société canadienne du sang a déclaré à CO24 : “Ces règlements existent pour des raisons cruciales. Une manipulation inappropriée ou une contamination pourrait rendre ces échantillons inutilisables précisément lorsqu’une famille en a le plus besoin, ou pire, introduire des risques inattendus s’ils sont un jour utilisés.”

Santé Canada a confirmé que, bien qu’ils continuent de surveiller la situation, ils disposent d’options d’application limitées au-delà de l’émission d’avertissements, à moins qu’il n’y ait des preuves de danger immédiat pour la santé publique. Cette lacune réglementaire a suscité des critiques de la part des experts en politique de santé qui soutiennent que des mécanismes de surveillance plus solides sont nécessaires pour les établissements privés de biobanque.

Pour les centaines de familles canadiennes qui ont stocké du matériel biologique dans cet établissement depuis l’émission de l’avertissement, l’avenir reste incertain. Beaucoup se demandent maintenant si le sang de cordon de leur enfant — un matériel potentiellement vital qu’ils ne pourront jamais recueillir à nouveau — a été correctement préservé pour une utilisation médicale future.

Alors que cette situation continue de se développer, les parents à travers le Canada doivent se poser la question : lorsque nous confions des matériaux biologiques irremplaçables à des établissements privés, ne devrions-nous pas exiger une plus grande transparence et responsabilité à la fois des entreprises et des cadres réglementaires conçus pour nous protéger?

Partager cet article
Laisser un commentaire

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *