Avis de gel Québec Nouveau-Brunswick émis en raison de la baisse des températures

Olivia Carter
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Une vague de froid tardive a déclenché des avis de gel dans plusieurs régions de l’Est du Canada, avec des températures qui devraient chuter considérablement durant la nuit dans des zones encore en transition vers les conditions estivales. Les météorologues d’Environnement Canada ont émis ces avertissements mardi après-midi alors qu’une masse d’air anormalement froide descendait sur le Québec et le Nouveau-Brunswick, prenant de court de nombreux jardiniers et agriculteurs.

“Nous prévoyons la formation possible de gel dans plusieurs zones de basse altitude, avec des températures qui devraient approcher le point de congélation pendant la nuit,” a indiqué Marianne Rousseau, météorologue principale chez Environnement Canada. “C’est relativement inhabituel pour cette période de l’année où beaucoup ont déjà commencé à planter des végétaux sensibles à la température.”

Les avis de gel couvrent une vaste zone comprenant la péninsule gaspésienne, les régions au nord de Montréal, et de nombreuses communautés à travers le centre et le nord du Nouveau-Brunswick. Les spécialistes agricoles ont exprimé leur inquiétude quant au moment de cette vague de froid, car de nombreuses exploitations commerciales et jardiniers amateurs ont déjà transplanté des cultures sensibles en supposant que les températures glaciales étaient derrière nous.

Le ministère de l’Agriculture du Québec a exhorté les agriculteurs à mettre en œuvre des mesures de protection lorsque possible, notant que “même une brève exposition à des températures inférieures à 2°C peut endommager les cultures émergentes comme les tomates, les poivrons et les semis de concombre.” L’avis prévient spécifiquement que le gel peut endommager les plantes et les arbres vulnérables actuellement dans leur phase de croissance précoce.

Au Nouveau-Brunswick, les températures devraient chuter entre 0°C et -2°C dans les zones intérieures, les régions côtières bénéficiant de conditions légèrement plus douces en raison de l’influence modératrice des eaux océaniques. Les pépinières locales signalent être inondées d’appels de clients inquiets cherchant des conseils pour protéger leurs plantes récemment achetées.

“Nous recommandons aux gens de couvrir les plantations sensibles avec du tissu—pas du plastique—et de s’assurer qu’il s’étend jusqu’au sol pour piéger la chaleur du sol,” a expliqué Jean-Michel Bélanger, propriétaire de la pépinière Jardins Verts de Fredericton. “Pour les plantes en pot, les rentrer à l’intérieur pour la nuit est l’option la plus sûre.”

Cette vague de froid hors saison met en évidence les conditions météorologiques de plus en plus imprévisibles qui affectent les régions agricoles du Canada. Les climatologues notent que, bien que les températures mondiales augmentent globalement, les changements climatiques sont également associés à une plus grande variabilité météorologique et à des événements météorologiques extrêmes plus fréquents.

Environnement Canada s’attend à ce que les avis soient levés en milieu de matinée mercredi, les températures remontant, bien que les prévisionnistes avertissent que des conditions similaires pourraient revenir plus tard dans la semaine alors que le schéma météorologique instable se poursuit. Les résidents sont encouragés à surveiller les nouvelles météorologiques locales pour les mises à jour.

Pour le secteur agricole, ces gels de fin de saison représentent plus qu’un simple inconvénient—ils posent des menaces économiques importantes. Selon des analystes économiques, les dommages aux cultures causés par des gels inattendus peuvent entraîner des pertes de millions de dollars, affectant non seulement les grandes exploitations commerciales mais aussi le réseau croissant de petites fermes biologiques qui ont moins de capacité à absorber les revers liés aux conditions météorologiques.

Alors que l’Est du Canada navigue dans ce retour temporaire à des conditions plus fraîches, la question se pose: ces vagues de froid hors saison deviennent-elles la nouvelle normalité, et comment la planification agricole doit-elle s’adapter pour tenir compte d’une plus grande imprévisibilité climatique dans notre monde en réchauffement?

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