Avis de Voyage sur le Vaccin contre le Chikungunya pour les Aînés Canadiens

Olivia Carter
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Alors que les températures chutent partout au Canada, des milliers d’aînés finalisent leurs projets d’évasion hivernale vers des destinations tropicales. Cependant, la saison des voyages de cette année s’accompagne d’un avis de santé crucial que de nombreux aînés pourraient négliger : la protection contre le chikungunya, une maladie débilitante transmise par les moustiques qui présente des dangers particuliers pour les voyageurs de plus de 65 ans.

“Ce que nous observons est un parfait concours de circonstances,” explique Dre Elena Mendoza, spécialiste des maladies tropicales à l’Hôpital général de Toronto. “Les aînés canadiens voyagent en nombre record vers des régions où le chikungunya est endémique, mais la sensibilisation à la prévention reste dangereusement faible.”

Le virus, transmis principalement par les moustiques Aedes infectés, a considérablement élargi sa portée géographique au cours de la dernière décennie. Autrefois limité à certaines régions d’Afrique et d’Asie, le chikungunya circule maintenant dans tous les Caraïbes, en Amérique centrale et dans certaines parties de l’Amérique du Sud – toutes des destinations hivernales populaires pour les snowbirds canadiens.

Pour les aînés, les risques sont nettement accrus. Les données de Santé Canada indiquent que les aînés infectés par le chikungunya ont 10 à 15 % plus de risques de développer des complications graves par rapport aux voyageurs plus jeunes. Ces complications peuvent inclure des douleurs articulaires débilitantes durant des mois, voire des années, des problèmes respiratoires et des troubles neurologiques.

“Contrairement aux patients plus jeunes qui se rétablissent généralement en quelques semaines, beaucoup de mes patients plus âgés continuent de lutter contre des douleurs articulaires et des problèmes de mobilité des mois après l’infection,” note Dre Mendoza. “Cela peut avoir un impact dramatique sur la qualité de vie et l’autonomie.”

La bonne nouvelle arrive sous la forme d’un vaccin contre le chikungunya nouvellement approuvé, qui a reçu l’autorisation de Santé Canada en septembre. Ce vaccin à dose unique, commercialisé sous le nom d’Ixchiq, représente la première mesure préventive ciblant spécifiquement ce virus.

Les cliniques canadiennes de médecine de voyage ont commencé à offrir le vaccin, bien que les approvisionnements restent limités dans certaines régions. Contrairement à certains vaccins de voyage qui nécessitent plusieurs doses sur plusieurs semaines ou mois, le vaccin contre le chikungunya peut être administré aussi peu que deux semaines avant le départ, le rendant accessible même pour les voyageurs de dernière minute.

“Les données sur l’efficacité du vaccin sont particulièrement prometteuses pour les adultes plus âgés,” explique Dr Jason Torres, immunologiste à l’Université de la Colombie-Britannique. “Les essais cliniques ont montré des réponses d’anticorps robustes dans tous les groupes d’âge, y compris chez les plus de 65 ans.”

L’Agence de la santé publique du Canada recommande aux voyageurs canadiens, en particulier les aînés, de consulter des professionnels de la santé au moins 6 à 8 semaines avant de voyager dans les régions touchées. Ce délai permet une planification adéquate de la vaccination et une éducation sur les stratégies supplémentaires d’évitement des moustiques.

Au-delà de la vaccination, les experts soulignent l’importance d’une protection complète contre les moustiques. “Le vaccin est un excellent outil, mais il dev

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