Les bienfaits sur la santé de la revitalisation des langues autochtones révélés

Olivia Carter
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Dans une découverte révolutionnaire qui établit un lien entre l’identité culturelle et le bien-être physique, des chercheurs ont mis en évidence des preuves convaincantes que les programmes de revitalisation des langues autochtones procurent d’importants bienfaits pour la santé, au-delà de la préservation du patrimoine culturel. Cette découverte survient à un moment critique où de nombreuses langues autochtones à travers le Canada sont menacées d’extinction, avec seulement 70 des 300 langues autochtones d’origine encore parlées aujourd’hui.

La Dre Sarah Thompson, chercheuse principale au département d’études sur la santé autochtone de l’Université de la Colombie-Britannique, a documenté des améliorations remarquables de la santé chez les participants aux programmes de revitalisation linguistique dans cinq communautés des Premières Nations en Colombie-Britannique. “Ce que nous observons n’est pas seulement de la préservation culturelle—c’est une véritable transformation de la santé,” explique Thompson. “Les participants présentent des diminutions mesurables des hormones de stress, des lectures de tension artérielle plus basses, et rapportent des résultats nettement améliorés en matière de santé mentale.”

L’étude de trois ans a suivi 230 membres de communautés autochtones qui ont participé à des programmes linguistiques immersifs. Les résultats ont montré une réduction de 42 % des symptômes de dépression et d’anxiété chez les participants par rapport aux membres de la communauté non participants. Plus surprenant encore, les chercheurs ont documenté une diminution de 27 % des marqueurs inflammatoires liés au stress, suggérant la possibilité d’une réduction du risque de maladies chroniques qui touchent de manière disproportionnée les populations autochtones.

L’Aîné Joseph White Eagle de la Nation Stó:lō a décrit l’impact guérisseur de la reconnexion avec sa langue ancestrale : “Quand je prononce les mots que mes grands-parents parlaient, je sens un poids qui s’allège. C’est comme un médicament pour l’esprit que les médecins occidentaux ne peuvent pas prescrire.” Ce sentiment se retrouve dans tous les témoignages recueillis au cours de la recherche.

Les bienfaits physiologiques semblent découler de la restauration de l’identité culturelle et des liens communautaires. Le Dr Robert Williams, neuropsychologue qui a collaboré à l’étude, note que “la langue véhicule des connaissances culturelles, des pratiques traditionnelles et des façons de comprendre le monde qui soutiennent la santé holistique. Quand les gens se reconnectent avec leur langue, ils reconstruisent essentiellement des voies neuronales qui favorisent la résilience et le bien-être.”

Le financement fédéral pour la revitalisation des langues autochtones a augmenté de 35 % depuis 2020, mais les critiques soutiennent que cela reste insuffisant compte tenu de l’ampleur de la perte linguistique et des bienfaits potentiels pour la santé.

Les implications s’étendent au-delà des communautés autochtones. Les économistes de la santé estiment que la mise en œuvre généralisée des programmes de revitalisation linguistique pourrait réduire les coûts de soins de santé d’environ 290 millions de dollars par année grâce aux avantages préventifs pour la santé et à la réduction des besoins de traitement des affections chroniques dans les populations autochtones.

Plusieurs provinces canadiennes ont commencé à intégrer ces résultats dans leurs stratégies de santé autochtone. La Colombie-Britannique a récemment annoncé un investissement de 12 millions de dollars dans des programmes linguistiques communautaires, citant explicitement les bienfaits pour la santé comme motivation principale. L’Ontario et le Manitoba développeraient des initiatives similaires selon des sources au ministère des Relations avec les Autochtones.

Les organisations internationales de santé ont également pris note de ces avancées. L’Organisation mondiale de la Santé élabore actuellement des lignes directrices qui reconnaissent la revitalisation linguistique comme une intervention de santé publique plutôt que simplement un effort de préservation culturelle. Ce changement de perspective pourrait transformer les modèles de financement et les stratégies de mise en œuvre dans le monde entier.

Alors que les gouvernements et les autorités sanitaires reconnaissent de plus en plus le lien entre la réclamation culturelle et le bien-être physique, la question demeure : reconnaîtrons-nous la revitalisation linguistique non pas simplement comme une préservation culturelle, mais comme une composante essentielle des soins de santé pour les peuples autochtones avant que davantage de langues—et leur potentiel de guérison—ne soient perdues à jamais?

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