Camp de basket pour les jeunes réfugiés de Regina élève la communauté immigrée

Olivia Carter
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Au cœur de Regina, le rebond rythmique des ballons de basket résonne dans un gymnase communautaire où les rires et les cris d’encouragement se mêlent en une symphonie d’inclusion. Le tout nouveau camp de basketball de la ville, spécialement conçu pour les jeunes réfugiés et immigrants, ne se limite pas à perfectionner les tirs en suspension ou à maîtriser les techniques défensives—il crée un espace sécuritaire essentiel où les jeunes nouveaux arrivants peuvent trouver leur place à travers le sport.

“Nous avons constaté une transformation remarquable chez ces jeunes en quelques jours seulement,” explique Mohamad Alsaleh, un ancien réfugié syrien qui est maintenant l’un des entraîneurs bénévoles du programme. “Beaucoup arrivent timides et incertains, portant des fardeaux invisibles de leurs parcours vers le Canada. Mais le basketball parle un langage universel qui transcende ces barrières.”

Le programme gratuit de fin de semaine, lancé grâce à un partenariat entre la Société d’intégration des nouveaux Canadiens de Regina et des organisations sportives locales, a déjà attiré plus de 60 participants âgés de 10 à 17 ans. Ces jeunes athlètes représentent plus d’une douzaine de pays, dont la Syrie, l’Afghanistan, l’Ukraine et divers pays d’Afrique.

Ce qui distingue cette initiative, c’est son approche holistique. Tandis que des entraîneurs professionnels se concentrent sur le développement des compétences athlétiques, le programme intègre simultanément des opportunités subtiles d’apprentissage linguistique et des composantes d’intégration culturelle. Des traducteurs bénévoles aident lorsque nécessaire, mais la nature physique du basketball permet aux instructions de circuler naturellement, même à travers les différences linguistiques.

“Les bienfaits s’étendent bien au-delà du terrain,” souligne Dre Sarah Williams, psychologue pour enfants spécialisée dans les traumatismes des réfugiés. “L’activité physique est l’un des outils les plus efficaces pour gérer le stress et l’anxiété. Pour les jeunes qui ont vécu un déplacement, la structure prévisible du sport offre une stabilité tout en renforçant la confiance grâce à des améliorations mesurables.”

Les parents qui observent depuis les lignes de touche partagent ce sentiment. “Mon fils parlait à peine quand nous sommes arrivés il y a huit mois,” confie Fatima, mère d’Omar, 14 ans. “Maintenant, il appelle les jeux et se fait des amis. C’est le premier endroit au Canada où je l’ai vu vraiment sourire.”

Le programme a attiré l’attention des médias locaux pour son approche innovante de construction communautaire, avec des entreprises locales qui se sont manifestées pour fournir de l’équipement, de l’aide au transport et des repas après les entraînements.

L’initiative de Regina survient alors que l’on reconnaît de plus en plus à travers le Canada que les programmes sportifs offrent des moyens rentables et percutants pour soutenir l’intégration des nouveaux arrivants. Des programmes similaires ont montré des résultats prometteurs dans la réduction de l’isolement, l’amélioration de la santé mentale et la création de liens naturels de mentorat.

“Ce qui fait fonctionner ce programme, c’est que nous nous concentrons sur les similitudes, pas sur les différences,” explique l’entraîneur principal James Thornton. “Ces jeunes viennent peut-être d’horizons très différents, mais ils vivent tous les défis universels de l’adolescence plus la complexité supplémentaire de construire une nouvelle vie au Canada.”

La popularité du camp a déjà incité les organisateurs à étendre les sessions à deux fois par semaine et à explorer d’autres sports, notamment le soccer et le volleyball. Ils développent également un cadre qui pourrait être reproduit dans d’autres villes canadiennes confrontées à des défis d’intégration similaires.

Alors que la session se termine et que les joueurs se rassemblent pour une dernière acclamation, le gymnase se remplit d’un sentiment palpable de communauté. Pour ces jeunes athlètes, le basketball est devenu plus qu’un jeu—c’est devenu un pont vers leur nouveau foyer.

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