Dans un moment décisif pour la gouvernance canadienne, le Premier ministre Mark Carney a nommé Dre Eliza Chen comme toute première ministre de l’Intelligence Artificielle du Canada, marquant un virage significatif vers l’adoption de l’innovation technologique aux plus hauts niveaux du gouvernement. Cette nomination révolutionnaire intervient alors que les nations du monde entier s’empressent d’établir des cadres réglementaires et des avantages stratégiques dans le paysage en rapide évolution de l’IA.
“L’accélération de l’intelligence artificielle représente à la fois une opportunité sans précédent et une profonde responsabilité pour le Canada,” a déclaré le Premier ministre Carney lors de l’annonce d’hier sur la Colline du Parlement. “Dre Chen apporte la combinaison précise d’expertise technique et d’acuité politique nécessaire pour naviguer à ce moment critique de notre développement technologique.”
Dre Chen, anciennement professeure distinguée d’informatique à l’Université de Toronto et directrice de recherche chez une entreprise canadienne d’IA de premier plan, apporte plus de deux décennies d’expérience en apprentissage automatique et en éthique de l’IA à son nouveau rôle. Sa nomination témoigne de l’engagement du Canada à se positionner comme un leader mondial dans le développement et la gouvernance responsables de l’IA.
Le ministère nouvellement créé supervisera la mise en œuvre de la Loi canadienne sur l’intelligence artificielle et les données (LCIAD), qui a reçu la sanction royale plus tôt cette année. Cette législation complète vise à équilibrer l’innovation avec les considérations éthiques, établissant des garde-fous pour le développement de l’IA tout en favorisant un environnement propice à l’avancement technologique.
“Nous nous trouvons à un point d’inflexion où les décisions que nous prenons aujourd’hui concernant l’intelligence artificielle façonneront notre société pour les générations à venir,” a remarqué Dre Chen lors de son discours d’acceptation. “Mon objectif est de garantir que le Canada prenne les devants avec un cadre qui protège les Canadiens tout en libérant le potentiel transformateur de l’IA dans les soins de santé, la science climatique et la productivité économique.”
La réaction de l’industrie a été largement positive, les leaders du secteur technologique saluant cette initiative comme visionnaire. Cependant, les défenseurs de la vie privée ont exprimé des inquiétudes concernant les implications potentielles en matière de surveillance et les biais algorithmiques qui pourraient émerger sans mécanismes de surveillance robustes.
Le ministère collaborera étroitement avec les structures existantes de gouvernance numérique du Canada, travaillant à harmoniser les politiques d’IA à travers les frontières provinciales tout en représentant les intérêts canadiens dans les forums internationaux de gouvernance de l’IA. Dre Chen a déjà annoncé des plans pour établir un conseil consultatif national sur l’IA comprenant des experts en technologie, des éthiciens, des chefs d’entreprise et des défenseurs des droits civils.
Cette nomination place le Canada parmi un nombre restreint mais croissant de nations créant des postes ministériels dédiés à l’intelligence artificielle. Le Royaume-Uni a établi un rôle similaire l’année dernière, tandis que la France et Singapour ont intégré la gouvernance de l’IA dans leurs ministères des affaires numériques.
Les analystes économiques suggèrent que cette initiative pourrait renforcer la capacité du Canada à attirer des investissements et des talents dans le domaine de l’IA, ajoutant potentiellement des milliards à l’économie au cours de la