Carney dirige la réponse d’urgence aux incendies de forêt au Canada

Olivia Carter
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Alors que les flammes ravagent de vastes étendues de nature canadienne pour le troisième été consécutif, le Premier ministre Mark Carney a convoqué une réunion d’urgence du Groupe d’intervention en cas d’incident pour faire face à ce que les responsables appellent des “conditions de feux de forêt sans précédent” dans plusieurs provinces.

Le sommet d’urgence, prévu pour demain matin à Ottawa, réunit des ministres fédéraux, des représentants provinciaux et des responsables de la gestion des urgences, alors que des communautés de la Colombie-Britannique au Québec font face à des ordres d’évacuation en raison de la propagation rapide des incendies.

“Nous sommes témoins du changement climatique en temps réel, et les conséquences sont dévastatrices pour les communautés canadiennes,” a déclaré Carney lors d’un point de presse devant Rideau Cottage ce matin. “Ce gouvernement mobilise toutes les ressources disponibles pour protéger les vies, les maisons et les infrastructures critiques.”

La réunion intervient alors qu’Environnement Canada rapporte que plus de 4,2 millions d’hectares ont déjà brûlé cette saison—une superficie plus grande que la Suisse—avec des prévisions suggérant des conditions chaudes et sèches continues tout au long d’août. Le Centre interservices des feux de forêt du Canada a classé près de 40% des feux actifs comme “hors de contrôle,” mettant à rude épreuve les ressources de lutte contre les incendies à l’échelle nationale.

La ministre fédérale de la Protection civile, Anne McGrath, a confirmé que les Forces armées canadiennes ont déployé plus de 1 200 personnes pour soutenir les opérations de lutte contre les incendies, avec des unités supplémentaires en attente. “Nous faisons face à une urgence nationale qui nécessite une action coordonnée à tous les niveaux de gouvernement,” a déclaré McGrath à CO24 News.

Pour les communautés en première ligne, le bilan humain s’alourdit. Dans le nord de la Colombie-Britannique, la ville de Burns Lake a été complètement évacuée après que les flammes ont englouti des zones résidentielles mardi. James Wilson, un résident local, a décrit l’évacuation chaotique: “On avait vingt minutes pour prendre ce qu’on pouvait. Le ciel était orange, les cendres tombaient comme de la neige, et on pouvait entendre le feu qui approchait.”

Les climatologues de l’Université de la Colombie-Britannique soulignent un schéma inquiétant. “Ce que nous vivons n’est pas juste de la malchance—c’est la nouvelle normalité,” explique Dr. Sarah Chen, climatologue et consultante pour CO24. “Les données montrent que le Canada se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale, créant des conditions parfaites pour ces saisons d’incendies catastrophiques.”

L’impact économique est déjà considérable. Le Bureau d’assurance du Canada estime que les dommages pourraient dépasser 5 milliards de dollars cette année, tandis que la fumée a perturbé le trafic aérien et réduit le tourisme dans les régions touchées. Le ministre des Finances, Michael Rousseau, a reconnu ces préoccupations, déclarant aux journalistes que des fonds d’urgence seront mis à la disposition des communautés touchées par le biais d’un programme accéléré d’aide en cas de catastrophe.

Le chef de l’opposition, Pierre Poilievre, a critiqué la réponse du gouvernement comme étant “réactive plutôt que proactive,” appelant à un investissement accru dans l’équipement de lutte contre les incendies et la gestion forestière. Cependant, les dirigeants provinciaux ont largement salué les efforts de coordination fédérale.

Alors que les Canadiens observent les panaches de fumée à l’horizon, le Groupe d’intervention en cas d’incident fait face à des décisions difficiles concernant l’allocation des ressources et les déploiements militaires potentiels. Des sources au sein du Bureau du Premier ministre indiquent que les discussions incluront à la fois des mesures de réponse immédiate et des stratégies d’adaptation climatique à plus long terme.

La question qui se pose maintenant aux décideurs politiques et aux citoyens: dans un pays de plus en plus défini par sa relation avec le feu, le Canada peut-il développer la résilience nécessaire pour protéger les communautés dans cette nouvelle ère d’instabilité climatique?

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