Controverse autour de la Doyenne Intérimaire de l’UTM concernant ses publications sur Israël

Olivia Carter
4 Min Read
Disclosure: This website may contain affiliate links, which means I may earn a commission if you click on the link and make a purchase. I only recommend products or services that I personally use and believe will add value to my readers. Your support is appreciated!

Controverse à propos de la doyenne par intérim de TMU sur des publications concernant Israël

La nomination de la Dre Kelly Train comme doyenne par intérim des arts à l’Université Métropolitaine de Toronto a déclenché d’importantes tensions sur le campus, avec des organisations étudiantes juives qui réclament des mesures disciplinaires concernant ses publications sur les réseaux sociaux liées au conflit israélo-palestinien.

Hasbara Fellowship Canada, un important groupe de défense des étudiants juifs, a officiellement demandé au président de TMU, Mohamed Lachemi, de prendre des mesures contre Train pour ce qu’ils décrivent comme une “rhétorique antisémite” partagée sur son compte Facebook personnel. L’organisation a compilé un dossier de publications datant d’octobre 2023, qui selon eux enfreignent les politiques de l’université en matière de discrimination.

“Ces publications vont au-delà d’une critique légitime de la politique israélienne et entrent dans un territoire dangereux qui fait que les étudiants juifs se sentent indésirables et en danger,” a déclaré Daniel Koren, directeur exécutif de Hasbara Fellowship Canada, dans une entrevue avec CO24 News. “Lorsque les dirigeants universitaires partagent ouvertement du contenu qui diabolise les étudiants juifs en raison de leur identité, cela crée un environnement d’apprentissage hostile.”

Au cœur de la controverse se trouvent les publications de Train qui compareraient les actions militaires d’Israël à Gaza à des génocides historiques et ce que Hasbara décrit comme des “récits unilatéraux” sur le conflit. Le groupe affirme que Train a montré une tendance à partager du contenu qui délégitimise le droit d’Israël à exister tout en négligeant de reconnaître les réalités complexes de la situation.

L’administration de TMU a répondu en soulignant que les membres du corps professoral ont le droit d’exprimer des opinions personnelles sur les plateformes de médias sociaux. Un porte-parole de l’université a déclaré à CO24 Canada que “TMU s’engage à créer un environnement inclusif pour tous les étudiants tout en respectant la liberté académique et la liberté d’expression.

Cet incident reflète des tensions plus larges qui se manifestent sur les campus universitaires canadiens depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et la réponse militaire subséquente à Gaza. Les établissements postsecondaires ont du mal à équilibrer le respect des perspectives diverses avec les préoccupations concernant la montée de l’antisémitisme et de l’islamophobie.

La Dre Train, professeure de sociologie qui enseigne à TMU depuis plus de deux décennies, a été nommée doyenne par intérim plus tôt ce mois-ci. Elle n’a pas répondu publiquement à la controverse, bien que ses partisans soutiennent que ses publications représentent une critique légitime des actions du gouvernement israélien plutôt que de l’antisémitisme.

La situation a attiré l’attention des analystes de CO24 Politique qui notent que ce cas met en évidence les frontières de plus en plus floues entre l’expression personnelle et la responsabilité professionnelle des dirigeants universitaires à l’ère numérique.

Les leaders étudiants juifs ont exprimé se sentir marginalisés sur le campus, certains hésitant à s’identifier comme juifs dans certains contextes académiques. Pendant ce temps, des groupes étudiants pro-palestiniens ont défendu le droit de Train d’exprimer sa solidarité avec les Palestiniens qui souffrent à Gaza.

Alors que TMU navigue dans cette situation complexe, une question plus large se pose: à une époque de polarisation intense autour du conflit israélo-palestinien, les universités peuvent-elles maintenir des environnements où tous les étudiants se sentent en sécurité tout en protégeant la liberté d’expression? La résolution de ce cas pourrait établir d’importants précédents pour les institutions académiques à travers le Canada aux prises avec des tensions similaires.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *